Discrimination : l’ancien maire de Sada Hamada Binali relaxé

Le tribunal a tranché. Bien que l’affaire ait eu le parfum d’un règlement de comptes politique comme c’est souvent le cas après de nouvelles élections, à Mayotte, comme sur l’ensemble du territoire national, il n’en était rien ont estimé les juges.

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Me Nadjim Ahamada,

En 2013, Daniel Salim, ancien chef de bureau de l’état civil à la mairie de Sada, dépose plainte contre le nouveau maire MDM Hamada Binali. Il lui reproche d’avoir été placardisé,  pour avoir hérité d’un poste « sans chaise ni table pour travailler, et sans rien à faire pendant 4 ou 5 mois ».

Recruté au début des années 2000 comme agent territorial, « chargé notamment du balayage », nous rapporte l’avocat du maire, Nadjim Ahamada, Daniel Salim aurait été promu au service de l’état civil par l’ancienne majorité RPR. L’élu ayant jugé d’une sous-qualification de son agent pour ce poste, l’a rétrogradé, et l’aurait poussé à la retraite sans titularisation, ce qu’avait contesté le tribunal administratif. L’agent avait donc déposé plainte. L’audience avait eu lieu le 29 août dernier.

C’est la version du maire qu’aura retenu le tribunal, puisque celui-ci était relaxé, et que la plainte de Daniel Salim qui s’était constitué partie civile, était jugée irrecevable.

« C’est un soulagement, nous expliquait Hamada Binali à l’issue de l’audience, après une procédure qui en cours depuis 2013 ». « Ce n’est que justice! », lançait Nadjim Ahamada.

A.P-L.

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