JEP 2019 : Portes-ouvertes sur le patrimoine aux quatre coins de l’île ce week-end

C’est depuis la commune de Bouéni qu’a été donné le top départ des Journées européennes du patrimoine 2019 ce mercredi. Très fournies cette année avec une active participation des communes, elles se tiendront les 21 et 22 septembre.

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Nous reviendrons sur le patrimoine sucrier de Mayotte qui sera l’objet d’une grande conférence par les Naturalistes, et qui ouvrira le bal dès vendredi. La Direction de la Culture propose un programme très chargé sur deux petits jours. A vos agendas ! Programme JEP Mayotte 2019 BD

A Boueni, le concours intercommunal autour du coco : enlever l’écorce, râper le coco, faire le lait de coco, faire de l’huile de coco, ou une initiation de la pêche au djariffa à Bambo ouest, à Bandrélé, des jeux traditionnels, les étapes de la fabrication du sel, à Sada, le mariage traditionnel et l’évolution du manzaraka depuis les années 30, à Moinatrindri, Atelier de fabrication de pirogue traditionnelle, à Chirongui, une visites des sites et la nuit des contes… Et de très nombreuses autres activités.

A Mamoudzou, le conseil départemental propose l’inauguration de l’exposition « Le fonds patrimonial de la bibliothèque des Archives départementales » en rapport avec le thème « Arts et divertissements ».

C’est à Boueni, dans le sud de l’île, que les JEP ont été lancées cette année

Dans le cadre du projet « C’est mon patrimoine ! », 20 jeunes du village ont recueilli, écrit et mis en scène 5 contes traditionnels en lien avec l’histoire de la création du village d’Ongojou, et le rôle central qu’y joue le puits et donc l’eau.

En Petite Terre, le Muma inaugurera sa 6e exposition de préfiguration. Elle portera sur « l’atelier du bijoutier », avec la reconstitution de l’échoppe de Dahalani Tamimou à Sada, maître et artisan de renom. Cette présentation donnera à voir les coulisses (« l’arrière-boutique »), rarement accessibles au public, de la création artistique de l’orfèvre.

Du mariage à la vie de tous les jours et de la naissance à la mort, du dayiyo (parure) au simple pere (bague), le bijoux joue chez les mahorais un rôle symbolique, social et économique important. Lorsqu’il est produit localement, il démontre un savoir-faire technique que pratiquent encore quelques artisans, véritables artistes des bijoux uniques. Plusieurs d’entre eux connaissent encore l’art du « filigrane », l’une des techniques décoratives préférées des mahorais.

Un atelier de fabrication de pirogue traditionnelle au programme

Des dispositifs multimédias accompagnent l’exposition et montrent l’importance des gestes et savoir-faire, affirmant le rôle du musée dans la conservation et la transmission des patrimoines fragiles. Des vidéos issues d’enquêtes conduites par le MuMA donnent à voir la place du bijou dans les différentes circonstances de la vie. Objets ostentatoires, les bijoux mettent en évidence l’identité culturelle et le statut social de ceux qui les portent, et signent et soulignent la place de l’individu dans la communauté.

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