Le président LR Soibahadine Ibrahim Ramadani a aussitôt réagi au décès de Jacques Chirac : « J’apprends avec une infinie tristesse le décès de Jacques Chirac à l’âge de 86 ans. Au-delà des appartenances politiques, des sensibilités, il fût à la fois un homme d’État, un élu local regretté à Paris en Corrèze, et dans tout l’Outre-mer, un humaniste attaché aux relations humaines, un homme de la Terre. Nous n’oublions pas non plus qu’il fût le premier ministre et le président de la République française en exercice à se rendre à Mayotte en 1986, et en 2001. Il ouvrit donc la voie à la reconnaissance officielle de notre île dans la Constitution française. Grande est la peine des Mahorais aujourd’hui ».
Pour le vice-président du Sénat, Thani Mohamed Soilihi : « On le savait très affaibli ces dernières années, c’est avec tristesse que j’apprends que Jacques Chirac s’en est allé aujourd’hui et avec lui une partie de l’histoire politique de notre pays. Je retiendrai de lui qu’il est le 1er Président de la République à s’être déplacé à Mayotte. Quoique nos familles politiques ne soient pas les mêmes, il est à souligner qu’il a notamment su représenter un rempart contre l’extrême droite en 2002, refuser la guerre en Irak et reconnaître la responsabilité de notre pays dans la Shoah. »
Le député LR Mansour Kamardine livre un témoignage émouvant sur sa page Facebook : « Mayotte est en deuil. Jacques Chirac est parti. Il portait haut les valeurs de la France et finalement de l’Humanité. Il défendait l’égale dignité des hommes par delà leurs origines, leurs couleurs, leurs religions. Il s’était fait le garant des peuples à disposer d’eux-mêmes. Il aimait la France en grand, il aimait les Français, tous les Français, de métropole et d’Outremer. Beaucoup d’émotion aujourd’hui à Mayotte au souvenir vivace de celui auquel les Mahorais savent devoir tant. Merci Jacques Chirac. »
Entre les essais nucléaire en Polynésie, le génocide des kanak, le pillage de l’Afrique et l’Océanie et j’en passe.. Ce n’était qu’une merde comme les autres.