Un brasier savamment disposé à l’embase d’un manguier, c’est ce qu’ont pu découvrir les randonneurs à la fin de la journée organisée par l’office de tourisme de l’intercommunalité 3CO, sur laquelle nous reviendrons.
Alors que les messages de protection du couvert forestier sont quasi-quotidiens, un homme, tranquillement assis, attend la chute de l’arbre qui doit bien avoir plus de 20 ans, avant de planter des bananes… Nous avons fait remonter l’information, mais le mal semble déjà fait, et la vie du manguier proche de la plage de Chiconi, bien compromise.
Il faut être cultivateur pour comprendre qu’un manguier à la taille disproportionnée fait de l’ombre aux cultures vivrières. Donc, je ne vois pas où est le problème.
Riftm Mik euuuh, elle où la culture sur brûlis sur cette photo?! C’est ce qu’on appelle de l’écobuage dans le jargon et ce qui est préconisé, d’ailleurs. La culture sur brûlis ne pas peut se pratiquer sur le type de champ dont il est question dans l’article car il y a déjà des cultures comme le montre les jeunes pieds de cocotiers en arrière plan.
Riftm Mik il n’y a rien de comparable entre l’écobuage et la culture sur brûlis.
Nicolas Fraisse ce n’est pas ce genre de culture sur brûlis qui provoque les padza. On a affaire ici à un feu d’écobuage donc sous contrôle. Après, je suis d’accord avec sur le fait que la culture sur brûlis est fléau pour notre environnement. Il faut agir pour y mettre fin.
Nicolas Fraisse généralement, les terres cultivées à Mayotte le sont au moins depuis le 19eme siècle. Les nouveaux défrichements sont le résultat du laisser faire des autorités. Ça se trouve même que le manguier a été planté par les prédécesseurs des actuels occupants de la parcelle.
Jérôme Cartron les problèmes d’Haiti ne se résume pas seulement à déforestation. Le mal est bien plus profond.
Quand il n’y aura plus d’arbres et que toute la terre sera partie dans le lagon, on mangera des cailloux ou on importera du manioc et des bananes d’Afrique du Sud… car importer à outrance est à peu près la seule chose qu’on sait faire correctement…
Safira Said la seule que vous savez faire correctement. Parfois, il faut aller sur le terrain pour constater que laisser ce manguier à cette place conduira le cultivateur de la parcelle à ne rien récolter car rien ne pousse sous un arbre aux branchages envahissants. Arrêtez de vous improviser cultivateur. Hay!
WaNgiziju Inssa Je cultive depuis ma plus tendre enfance et mes grands parents m’ont toujours appris que la terre était fragile et que les arbres étaient sacrés. Ces derniers apportent ombre et l’humidité, ils maintiennent la terre et participent indirectement à la fertilité des sols même si on ne peut planter à leur pieds. Ces techniques de sauvages ne sont pas dans notre culture, c’est du saccage pur et simple avec une vision à très court terme.
Safira Said je ne sais pas quelle genre de culture il s’agit pour vos grands-parents mais je n’ai pas encore vu un champ de manioc ou des orangers sous l’ombre. Faites moi signe si vous en envoyez quelque part.
Les destructeurs se sentent pousser des ailes
Jess Fletcher c’est toi qui a planté le manguier?!
WaNgiziju Inssa mon arrière-grand-père vu la taille du manguier ☺️
Jess Fletcher alors, laisse l’arrière-petit-fils prendre soin de son champ.
WaNgiziju Inssa lui voudra plutôt cueillir et manger🍍🥦🍌
Jess Fletcher mouais.
🤣🤣
toujours massacrés le bien naturel mahorais c dommage que l’autorité ne fait rien comme dab même sur leurs yeux
#Shitsangou tou né ilémewa na wagnou, bé moutso sikoi #KétsiVavo
Tout ça pour planter des bananes..! L’état et la collectivité doivent faire qq chose au plus vite c’est urgent car ces gens vont réussir à détruire toute Mayotte bientôt il ne nous restera que des cailloux dans cette île quelle tristesse. !
Ils veulent venir construire des bangas à cette endroit.
Ce n’est pas pour a rien.