L’opération Shikandra se décline dans les communes: 850 reconduites à Chirongui depuis le 1er janvier

Le sous-préfet Julien Kerdoncuf rencontre les maires pour décliner l’opération « civilo-militaire » Shikandra, voulue par le ministre Blanquer et coller ainsi aux réalités de terrain en matière de lutte contre l’immigration clandestine.

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Julien Kerdoncuf se dit confiant sur le proche rapatriement des ressortissants français

Lors de l’annonce de l’opération Shikandra par la ministre des outre-mer le 26 août dernier, un bilan avait été dressé de l’efficacité du GELIC, le Groupe d’Enquête et de Lutte contre l’Immigration Clandestine. Il y a eu 17.735 reconduites à la frontière entre le 1er janvier et le 15 août 2019, soit +150% d’interpellations par rapport à 2019.

Ce lundi 30 septembre, c’est à Chirongui qu’un point d’étape a été dressé, puisque la maire Hanima Ibrahima Jouwaou recevait Julien Kerdoncuf. « Depuis le début de l’année 2019, pas moins de 90 opérations ont été menées sur la commune de Chirongui, plus de 923 effectifs de Gendarmerie, de Police ont été engagés depuis le 1er janvier 2019. Ce qui a permis de procéder à 936 interpellations. Et sur ces interpellations 850 procédures d’éloignements ont été engagées. »

Julien Kerdoncuf fait le point avec Hanima Ibrahima Jouwaou

La maire exprimait sa volonté de « continuer ce partenariat fort qui existe entre le Pôle sécurité de Chirongui et les services de la Préfecture, de la Gendarmerie et de la Police Nationale pour continuer à lutter contre l’immigration clandestine ». Elle soulignait également que chaque citoyen doit être acteur de cette lutte. Pour parfaire cette mission, la ville de Chirongui met à disposition des services de l’état, un local qui permet une meilleure coordination sur ces actions ponctuelles.

Julien Kerdoncuf également abordé la mise en place du Plan de renforcement et d’approfondissement de la lutte contre l’immigration clandestine appelé « Opération SHIKANDRA ». « Cette ‘approche globale, civilo-militaire’ qui vise à ‘relever durablement le défi migratoire à Mayotte’, prévoit le renforcement de la protection des frontières maritime, la réaffirmation de la présence à terre, l’approfondissement du travail judiciaire et la coopération internationale ».

Le sous-préfet en charge de la LIC s’est déjà rendu dans une dizaine de communes, « je poursuis le partenariat initié sur la lutte contre l’habitat illégal, le rôle des polices municipales et la lutte contre les attestations frauduleuses de résidence », nous explique-t-il.

Il est possible de consulter le document détaillant l’opération Shikandra.

 

 

11 Commentaires

  1. Si l’on respecte scrupuleusement le terme  » d’immigration clandestine « , eh bien il faut impérativement commencer par chasser la France de Mayotte comorienne, simple comme on dit bonjour. Pour vulgariser mon commentaire, c’est comme si les mahorais braquent les yeux sur un garçon qui cueille des mangues sur l’arbre de son propre père en le condamnant avec des cris stridents, et juste à côté des mahorais, des étrangers sont en train d’exécuter froidement comme des lapins et de manière extrajudiciaire, d’innocentes créatures humaines. C’est à la fois triste, regrettable voir même ubuesque.

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