Lors de l’examen des crédits consacrés à la mission « Immigration », qui atteignent 1,8 milliards d’euros, plusieurs thème ont été abordés par le sénateur mahorais.
L’abaissement des délais de traitement des dossiers des demandeurs d’asile de « pays sûrs » à 6 mois, le renforcement des effectifs de l’OFPRA, Office Français de Protection des Réfugiés et Apatrides et de la CNDA, la Cour Nationale du Droit d’Asile, et l’accroissement des hébergements destinés aux demandeurs d’asile.
Il évoquait les résultats « encourageants à Mayotte » de l’opération civilo-militaire Chikandra, « après des années d’incuries », et le soutien à destination de l’Union Comore, concrétisé par le document cadre. Après le Comité de suivi qui s’est tenu à Moroni les 20 et 21 novembre à Moroni, le président comorien avait rejeté l’affirmation de son homologue français qui avait clamé « Maore na farantsa paka tcho », l’équivalent de « Mayotte française est le restera à jamais ». Une « posture » pour Thani Mohamed Soilihi qui rappelle que l’accord ne peut tenir qu’avec des engagements réciproques.
Une mission de la commission des lois est actuellement en Guyane, « pour des expérimentations intéressantes sur le traitement d’asile et la réorganisation des forces de sécurité », avec un rapport rendu en janvier prochain, dont on devrait entendre parler selon le vice-président du Sénat.
Il dit souvent des belles phrases sur Mayotte mais il scolairise ses enfants hors Mayotte. Elle est où la cohérence ?