« Vous avez signalé être en sécurité », et voici vos proches rassurés. Prenant acte de l’alerte rouge déclenchée dimanche à 16h, Facebook a déclenché son option Safety-Check (contrôle de sécurité en anglais) dans la nuit, et nombre de Mahorais ont cliqué pour signaler être « en sécurité ». Pourtant le cyclone n’a fait que frôler l’île, sans causer de dégâts particuliers ni de victimes. Rien à voir avec le séisme de 2011 au Japon qui a inspiré la création de cette option, ou les divers attentats lors desquels le Safety Ckeck a été particulièrement utilisé, notamment en 2015 où plus de 5 millions de personnes l’avaient utilisé.
Le safety-check est un outil développé en 2014, trois ans après le séisme qui l’a inspiré. Son activation dépend de plusieurs facteurs : la gravité supposée de l’événement, le nombre de personnes qui en parlent sur le réseau social et… votre localisation.
Sur son site, Facebook explique ainsi le déclenchement du safety-check :
La géolocalisation de chaque utilisateur fait le reste.
- la ville que vous avez indiquée dans votre profil ;
- votre emplacement actuel, si vous avez autorisé Facebook à accéder aux données de localisation de votre téléphone ou votre tablette ;
- d’autres signes indiquant votre emplacement (par exemple, la ville où vous utilisez Internet). »
Un algorithme imparfait
Du moins en théorie, car l’algorithme peut se tromper, et la présence d’un grand nombre de messages sur votre mur peur inciter le réseau social à vous croire en danger alors que vous être loin de la zone touchée. Autre facteur, les messages reçus. Si des proches vous contactent pour prendre des nouvelles, Facebook semble ainsi pouvoir le détecter et peut vous intégrer dans le dispositif.
« Si beaucoup de gens dans votre région parlent d’un incident, il se peut que vous soyez invité(e) à indiquer que vous êtes en sécurité à l’aide du Safety Check. Si vous ne vous trouvez pas dans la zone touchée ou si vous ne souhaitez pas partager votre statut, cliquez sur Ne me concerne pas » précise le réseau social.
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