La « seconde assemblée de Mayotte » reçoit le préfet en plénière

Le Conseil économique social et environnemental de Mayotte, assemblée réunissant des acteurs de la société civile et ayant un rôle consultatif a reçu le préfet sur le thème du plan de convergence. Ce dernier a pu faire un point d'étape et rappeler les enjeux de ce vaste plan d'investissement pluriannuel.

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Abdou Dalahani, président du Cesem

Peu connu, doté d’un rôle seulement consultatif, le Cesem fait peu parler de lui. Il a pourtant une légitimité d’autant plus forte qu’il est composé de représentants du patronats, des syndicats et d’élus, et fournit – ça mérite d’être souligné- des consensus sur des sujets de société. Cette assemblée officielle sert à analyser des sujets et à en tirer des avis censés éclairer le débat public et inspirer ceux qui votent les budgets notamment.

« Le Cesem a pour mission d’émettre des avis sur des sujets qui lui sont transmis par le président du Conseil départemental, on est aussi saisis sur tous les documents de planification et les documents budgétaires » complète Abdou Dalahani, président du Cesem (et du Parc Marin). « C’est la deuxième assemblée de Mayotte » indique aussi le responsable.

Ce dernier précise que c’est « dans la tradition républicaine » de recevoir le préfet au moins une fois par an « mais on est amenés à échanger régulièrement » précise-t-il.

Ce mardi, le Cesem a souhaité que ses membres soient « mieux informés sur le plan de convergence qui est un document de planification important ». C’est pourquoi le Cesem, réuni en assemblée plénière au Conseil départemental a reçu le préfet Jean-François Colombet ce mardi matin.

Abdou Dahalani regrette que le Cesem soit encore peu pris en compte

Lequel a entendu le président du Cesem qui en début de séance regrettait d’être encore peu pris en compte dans les décisions. « Cela progresse mais c’est au gré de l’exécutif. On n’a pas encore atteint le niveau qu’on puisse attendre en termes de prise en compte [de nos avis]. »

« Le Cesem reflète une partie importante de la société mahoraise : employeurs, syndicats, associations environnementales, ça peut être important pour les décideurs d’écouter cette entité » explique le préfet. « J’ai accepté cette invitation pour écouter le fruits de leurs débats. Il y a des choses dont on peut s’inspirer car un avis est toujours le fruit d’un consensus ».

Y.D.

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