Le site usinenouvelle.com rapporte l’information livrée par l’agence Reuters : les deux sociétés exploitants le gisement de gaz naturel que sont Total et Exxon Mobil, ont demandé à l’Etat mozambicain un appui militaire après une série d’attaques de groupes islamiques.
C’est précisément la région la plus riche en gaz, Cabo Delgado qui est visée par ces insurrections islamistes « qui ont fait des centaines de morts depuis 2017 ». Sur le mois de novembre dernier, 31 attaques ont été comptabilisées, selon francetvinfo.fr.
Une information qui vient justifier les craintes de notre analyste préféré, puisqu’Issihaka Abdillah constatait dans nos colonnes il y a à peine une semaine que « le problème de l’immigration à Mayotte est international, la solution doit être internationale ». Il expliquait notamment que « l’Etat islamique a inscrit ce pays sur sa liste des territoires où mener le Djihad, à Cabo Delgado. L’exploitation du gaz va mettre ce pays sous les feux des projecteurs. Un conflit existe déjà, s’il prend de l’ampleur, nous risquons de devenir le point de chute de populations en fuite. »
Une situation qui évolue donc, et qui doit nourrir le débat public, notamment de la part de nos élus qui sont condamnés à anticiper.
A.P-L.
Si les élus pouvaient anticiper les barrages routiers intempestifs qui sont devenus quasi quotidiens et les violences urbaines qui pourrissent la vie des habitants sur cette îles ça serait déjà pas mal. Réglons d’abord les problèmes qui sont chez nous avant d’aller voir ce qui se passe chez les voisins