Il s’agit de prolonger la réserve naturelle qui existe déjà sur les TAAF, les Terres australes et antarctiques françaises.
Après être passé à Mayotte, Emmanuel Macron avait fait une halte sur l’archipel des Glorieuses, d’une superficie de 165 km2 au nord du canal du Mozambique. Mais son annonce de réserve naturelle avait ravivé des tensions avec l’Etat malgache qui réclame sa légitimité de présence aux Glorieuses, et la restitution des îles Eparses*, « le respect de l’intégrité territoriale et la défense de nos intérêts passent par le dialogue », avait alors indiqué le président Andry Radjoelina. Un processus préalable avait d’ailleurs été enclenché par la mise en place d’une commission mixte paritaire entre Paris et Tananarive.
La nouvelle de l’implantation d’une réserve naturelle française pourrait donc être mal vécue du côté malgache. Le désaccord remonte au décret français du 1er avril 1960, proclamant l’indépendance de Madagascar, après son annexion par la France en 1897. L’intangibilité des frontières n’aurait pas été respectée, permettant de conserver notamment les Glorieuses dans l’escarcelle française.
Les îles Eparses, 6% du territoire maritime français
Ce n’est pas un regain soudain d’intérêt pour l’archipel de la part du président Macron. Il faut savoir tout d’abord que depuis 2013, un Parc Naturel Marin (PNM) y est implanté,
contigu d’ailleurs avec celui de Mayotte. Il a notamment empêché en 2015 un projet de prospections sismiques dans les eaux des Glorieuses, un avis suivi par l’Etat qui en a rejeté la demande. Et une des priorités du conseil gestion PNM des Glorieuses vise à limiter les activités illégales de pêche et de loisirs notamment en provenance de Mayotte, « qui conduisent aujourd’hui à remettre en cause les équilibres naturels et la biodiversité du Parc naturel marin », avait alors expliqué le conseil de gestion du PNM.
Pour justifier cette implantation, le président Macron évoquait « un impératif à la fois de préservation de la biodiversité présente et d’amélioration de notre présence scientifique indispensable. » Il s’agit notamment de l’observation du phénomène volcanique en cours à l’Est de Mayotte, puisque une station sismologique et un GPS ont été installés sur l’île de Grande Glorieuse le 13 mars 2019, au cours d’une rotation de l’armée française, et par une équipe de l’Observatoire Volcanologique du Piton de La Fournaise et de l’Institut de Physique du Globe de Paris.
A.P-L.
* Iles Eparses : Situées dans le canal du Mozambique, pour l’archipel des Glorieuses, Juan de Nova, Europa et Bassas da India, et au nord de La Réunion, pour Tromelin. Tandis que la surface terrestre cumulée de ces îles ne dépasse pas les 43km?, l’ensemble de leurs eaux sous juridiction française représente un total de 640.400 km2, soit environ 6% du territoire maritime français. Les îles Éparses font partie du territoire des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF), lui-même associé à l’Union Européenne, en qualité de Pays et Territoire d’Outre-Mer
Alors , qu’en est il des recherches de pétrole effectuées sur Glorieuses il y a quelques années . Le parc marin s’était opposé aux « tirs sismiques » … Qu’en est il depuis ? Pétrole ? Pas pétrole ?
https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&ved=2ahUKEwj5sJzY_tfnAhXzAWMBHdCHDBsQFjAAegQIARAB&url=http%3A%2F%2Fwww.aires-marines.fr%2Fcontent%2Fdownload%2F15650%2F131296%2Fversion%2F1%2Ffile%2FPNMG_cdg_2015_05_APP_Glorieuses_suite_CDG_publi%25C3%25A9_le_21_07_2015.pdf&usg=AOvVaw0J5iVM-hsBhSLx8odrLTdy
Tsipela’pelaka Rouboucou Touro Et voui ! Et si il y en a … La « guerre » avec Madagascar. qui veut récupérer ces territoires … Peut-être pour ça qu’il y fait une réserve naturelle … pour dire (faire croire? )qu’il ‘y a pas d’or noir !
Il faut préserver ces trésors naturels de prédateurs qui veulent qui anéantir leurs ressources halieutiques et leurs faunes sauvages
Il y a quelques cheminées à Chamonix.
Foutaise