Celui qui est le porte parole des familles de Mayotte, évoque les « conséquences graves sur la santé de plusieurs personnes », qu’ont provoqué les coupures aléatoires liées à la grève chez EDM. Si le CHM est outillé pour faire face à l’urgence en terme de groupes électrogènes, ce n’est pas le cas des particuliers qui se sont trouvés dans l’impossibilité de faire fonctionner leurs appareils de soin à domicile, les lits médicalisés ou des appareils de respiration.
L’UDAF demande qu’une enquête soit menée, « s’il s’agit des actes de malveillance », et que les auteurs soient « sévèrement punis ».
Ce week-end, l’UDAF de Mayotte a recensé les familles qui ont subi des préjudices, « mais beaucoup ne sont pas forcément prêtes à témoigner ». Le président Nizary souhaite contacter l’ensemble des victimes des coupures, « une rencontre entre EDM, l’UDAF et les autorités est à envisager pour trouver les solutions qui s’imposent, d’une part pour éviter ces genres de situations et d’autre part pour réfléchir à la question de réparation de préjudice. »