Le réseau de transporteurs Matis est sous les feux de l’actualité ces dernières semaines. D’une part parce qu’ils ont subi force caillassages, que ce soit à Koungou ou à Kahani vendredi dernier, et aussi, pour leur mise en cause par les élèves sur les conditions de ramassage. Ça chauffe donc dans les rangs.
Le syndicat FO déplore que le protocole de fin de conflit en 2018 n’ait pas été respecté, notamment sur le recrutement des médiateurs, puisqu’il était prévu une « augmentation des médiateurs de 50 en CDD de 5 mois en particulier sur le hub de Kahani », qui a refait parler de lui vendredi.
Il est reproché une stagnation de la situation, « les délits et agressions de conducteurs, de médiateurs,de contrôleurs et les personnels de la société Matis exerçants dans le réseau transport scolaire y sont nombreux et cette situation ne peut plus durer ».
Ils appellent à une sécurisation des bus, des abords des établissements scolaires, des points de ramassage des élèves, notamment avec la vidéo-surveillance, et accentuer la prévention et la dissuasion. (Lire Droit de retrait illimité du 16 03 2020)
Le syndicat FO/UNCP menace si rien n’est fait « et mis en place dans les prochains jours », d’appeler à « un droit de retrait illimité à compter du 16 Mars 2020 sur le département ».
Ils ont parfaitement raison, l’état ne fait rien, les assurances ont jeté l’éponge, les dépenses de réparation dû aux caillassages répétitifs sont énormes, les véhicules coûtent très chers. Les propriétaires de bus scolaires sont livrés à eux mêmes, l’insécurité a pris le dessus.
Les pauvres! Tu m’étonnes. Et la population devrait être de leur côté!
On va voir si le préfet argue encore de son devoir de réserve en cas de droit de retrait des chauffeurs de bus.