C’est un peu la sanction de la légèreté: ceux qui « ont bravé les consignes », auront provoqué directement ou indirectement ce constat dressé par Emmanuel Macron lors d’une allocution télévisée : « Nous sommes en guerre »! Mais qu’il avait bien fallu braver pour aller voter. Lundi soir, Santé publique France dénombrait 6.633 contaminations, et 148 décès en France.
Et pour gagner cette « guerre »c ontre le virus Corona, une seule solution, « limiter les trajets en métropole comme en outre-mer ». Faciliter le travail à distance, protéger les salariés, « toute infraction sera sanctionnée ».
La France entière entre en hibernation dès ce mardi midi, et à quelques jours du printemps, avec un deuxième tour des élections reporté. S’il s’avérait que cela implique l’annulation du premier pour tous les candidats non élus, on pourrait se dire que beaucoup de risques ont été pris pour pas grand chose, avec retour à la case départ.
Le lien social va être considérablement distendu, « Renoncez à voir vos proches », mais « organisez des choses avec nos voisins ». Et plusieurs fois répété, « nous sommes en guerre ». Toute infractions aux règles édictées sera « sanctionnée ». Une mesure valable pour « 15 jours au moins ».
Les réformes en cours sont suspendues, notamment celles sur les retraites, donnant une images figée de la situation du pays qui se résume aux plans Blanc, dans certains hôpitaux.
La mention dans le discours présidentiel de la limitation des déplacements aux activités vitales semblent écarter les déplacements, notamment en avion, puisque les liaisons sont suspendus avec l’extérieur de la zone Shengen, donc Mayotte.
A.P-L.