« Les personnes les plus fragiles doivent faire l’objet d’un intérêt particulier afin de garantir leurs besoins les plus fondamentaux », déclare le préfet de Mayotte. Qui demande d’accentuer l’aide de droit commun, en lien avec les CCAS et la DJSCS et autorise, sauf désordre flagrant, toutes les associations, même si elles ne sont pas habilitées au titre de l’aide alimentaire, à mettre en œuvre des actions de soutien alimentaire, en liaison avec la DJSCS,
Jean-François Colombet encourage également les grandes surfaces et distributeurs, comme les particuliers, à donner les invendus alimentaires encore consommables**, comme le prévoit la loi, ainsi que les produits d’hygiène élémentaire, et réoriente, en lien avec le Recteur, les moyens jusqu’alors affectés à la politique nutritionnelle au sein du système scolaire, vers des distributions alimentaires, effectuées à compter du vendredi 3 avril, par les forces armées et des citoyens volontaires* de la plateforme #JeVeuxAider dont nous avions détaillé les actions, dans les six poches de pauvreté les plus précaires identifiées par l’INSEE. Elles ne sont pas précisées dans le communiqué.
Les services de l’État se rapprocheront à cet effet des collectivités locales qui exprimeront le besoin d’une aide alimentaire et travaillent avec le conseil départemental mobilisé dans la distribution des denrées, au profit des Mahorais les plus fragiles.
* Citoyens qui se seront inscrits sur la plateforme de mobilisation citoyenne du ministère de l’Éducation nationale et de la jeunesse « Jeveuxaider.gouv.fr »
** DJSCS : 0269.61.60.50 ou djscs976@drjscs.gouv.fr