Difficultés rencontrées par les opérateurs du transport maritime, situation des grands ports, raréfaction des liaisons aériennes entraînant des difficultés dans l’acheminement du fret indispensable (notamment alimentaire et médical), survie des compagnies aériennes qui desservent nos territoires isolés et dépendants… Jean-Pierre Philibert, Président de la FEDOM, avait multiplié les points de vigilance.
Des solutions avaient été mises en place, puisqu’à Mayotte où les vols commerciaux ont été stoppés, un pont aérien bi-hebdomadaire avec La Réunion a été établi pour les commandes de matériel médical et les approvisionnements en frais alimentaires.
Mais le président de la FEDOM éveille sur la hausse du prix du fret aérien, « parfois multiplié par trois », causé « par la diminution drastique des liaisons aériennes (plus de 80 % des liaisons ne sont plus assurées) » qui « s’accroît chaque jour ».
« Pour endiguer cette hausse du prix du fret qui empêche l’acheminement de produits indispensables (alimentaires, agroalimentaires, médicaux), qui impacte les prix à la consommation, qui met des vies humaines en danger et qui paralyse complètement l’activité économique de nos territoires, les discussions entamées avec les différents acteurs concernés doivent aboutir à des solutions opérationnelles ».
Si ces discussions n’aboutissent pas très rapidement, le Président de la FEDOM demande au gouvernement de « prendre ses responsabilités afin d’assurer par tous moyens la réquisition des compagnies aériennes ou des subventions à ces mêmes compagnies aériennes pour rétablir la continuité territoriale entre la France et ses outre-mer. »