Murengue et violences : « Chacun de nous a un rôle à jouer, dans sa famille, dans son village », estime l’UDAF Mayotte

La semaine dernière déjà, le président de l’UDAF, l’Union Départementale des Associations Familiales, avait déjà condamné la tenue de murengue pour la menace qu’ils font peser sur le confinement. Ali Nizary réitère en s'alarmant de la montée des violences et demande que les parents contribuent davantage aux réparations.

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Ali Nizary, président de l'UDAF Mayotte

Ali Nizary reprend la plume pour solliciter une unité contre le non-respect des mesures de confinement et contre la « montée inquiétante des agressions et violences ».

Sur le respect du confinement, il appelle à la « mobilisation de tous » : « Ce n’est pas forcément l’affaire des autorités. Chacun de nous a un rôle à jouer, dans sa famille, dans son quartier  dans son village ou même dans la commune (…) Chacun doit être responsable de sa santé et celle des autres et intégrer l’ensemble des informations données par les autorités. Cette mobilisation citoyenne doit également être organisée dans l’esprit du vivre ensemble, sans aucune discrimination(religion, nationalité, situation administrative, âgés  sexe et ). C’est de cette manière que nous pourrons raisonner et dissuader ceux qui ne respectent pas le confinement. »

Une mobilisation citoyenne qui « complète » l’action des pouvoirs publics, notamment en s’assurant de la « fermeture des lieux de cultes », « l’heure n’est ni à la polémique, ni au critique et encore moins à la politique ».

Sur les violences urbaines, Ali Nizary rappelle que le mois de ramadan est habituellement épargné en raison de son caractère « sacré », « Ces violences, non seulement enfreignent les valeurs du ramadan, mais elles mettent également en échec le confinement si précieux en raison de la situation du département », en apportant son soutien aux « victimes de ces barbaries et aux forces de l’ordre ».

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S’il demande que les autorités rétablissent l’ordre, il propose que pour les mineurs, « les parents ou les personnes chargées de l’autorité soient punies et paient les dégâts occasionnés » avant de proposer des actions éducatives, quant aux majeurs, le président de l’UDAF demande des sanctions lourdes et exemplaires de la part des autorités judiciaires, « il faut parvenir à gommer ce sentiment d’impunité que la population ressent depuis un bon moment ».

Il salue l’engagement du département avec la collaboration de l’Etat « sur le dispositif « prévention spécialisé  » », en y ajoutant 3 demandes : fixer des objectifs clairs et les porter à la connaissance de tout le monde, associer les familles à l’ensemble des phases du dispositif et évaluer régulièrement le dispositif par d’autres structures.

Ali Nizary estime que rien n’est encore perdu dans cette « guerre », « c’est notre union qui fera notre force ».

A.P-L.

11 Commentaires

  1. Fouchi naro aucun Soulaimana ni Said Marto ne participe à des violences ou à des mouringués… parlez à votre famille qu’elle arrête. Mais ne nous mettez pas dans les mêmes panier

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