Les deux élus CGT Educ’Action du comité hygiène, sécurité et conditions de travail (CHSCT) du rectorat ont fait valoir leur droit d’alerte auprès du recteur lundi 25 mai. Cette mesure est un droit des élus syndicaux qui précède l’ouverture d’une enquête sur un danger supposé.
En l’espèce, les deux syndicalistes émettent leurs doutes sur les conditions pour une reprise des cours dans le secondaire.
« Au CHSCT académique, les élus du personnel ont un droit d’alerte s’ils considèrent qu’il y a un danger grave et imminent, et l’administration doit nous donner les moyens d’enquêter. Le recteur a demandé aux chefs d’établissements un protocole de reprise pour le 2 juin. Nous ce qu’on souhaite c’est que le rectorat nous communique le protocole de reprise de tous les établissements pour qu’on donne un avis. On a de fortes inquiétudes » exprime Quentin Sedes.
Selon lui, le recteur a « acté le droit d’enquête ». Pour autant, les représentants du personnel n’auront au terme de cette démarche qu’un rôle consultatif. « On n’est pas décisionnaires mais on pourra émettre un avis, des recommandations » précise-t-il.
Ci joint, le courrier adressé au recteur : Droit d’alerte Mayotte
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