« C’est un soulagement pour les protecteurs de la nature : les deux braconniers relaxés fin avril par le tribunal pour vice de procédure ont été condamnés par la Cour d’appel à la peine la plus lourde : deux ans de prison ferme. Mais comme les deux braconniers ne s’étaient pas présentés à l’audience, la Cour a lancé un mandat d’amener contre eux ; c’est donc maintenant aux gendarmes de les retrouver… s’ils sont encore à Mayotte. Néanmoins la peine maximum qui leur est appliquée montre que la justice joue son rôle et corrige l’effet désastreux de la relaxe du premier jugement. Ce qu’on attend maintenant des forces de l’ordre dépendant de l’Etat ou des collectivités c’est une meilleure coordination des services pour traquer les braconniers, les revendeurs et les consommateurs. Cela implique également que des moyens significatifs soient déployés pour mener des enquêtes, organiser des surveillances et des interpellations afin d’éradiquer durablement le fléau du braconnage. »
Braconniers condamnés, « un soulagement pour les associations »
L'association des Naturalistes se réjouit de la peine lourde prononcée ce jeudi à l'encontre de deux braconniers, et parle d'un "soulagement" après leur relaxe en avril dernier.