Saïd Abass, né le 1er janvier 2002 à Anjouan, était l’objet de plusieurs présomptions. Il était soupçonné d’avoir conduit une dizaine de personnes dans un kwassa d’Anjouan à Mayotte sans aucun matériel de sécurité ni, bien sûr, de permis de navigation. Il était soupçonné également d’avoir importé illégalement une chèvre depuis Anjouan. A la barre, le jeune homme, visiblement très intimidé et ne parlant pas un mot de français, tente de s’expliquer sans souhaiter répondre aux questions du tribunal. Il explique qu’on l’a désigné commandant qu’à la fin du voyage puis qu’il était malade quand on l’a arrêté en mer. « On m’a mis en prison alors que j’étais dans un mauvais état de santé », plaide-t-il. « Je demande la clémence du tribunal », ajoute-il.
Le problème est qu’Abass n’en était pas à sa première condamnation en temps que passeur, ce que n’a pas manqué de relever le procureur Tanguy Courroye. Il a donc requis 4 mois de prison avec interdiction définitive de territoire français. Le tribunal, présidé par Pascal Bouvart a été plus clément puisqu’il a réduit la peine à 3 mois avec une interdiction de territoire français pour 5 ans seulement. Le prévenu, qui était déjà en prison au moment de son procès, est reparti sous escorte de gendarmes directement pour Majicavo.
N.G
Merci à Mr Bouvart qui facilite l’activité des trafiquants de chair humaine !!
C’est la raison d’être-à Mayotte- pour Mr Bouvart, sans clando et insécurité pas de prime extra.