L’histoire commence lundi 13 juillet au soir alors qu’un homme de 35 ans jouait aux dominos avec ses amis dehors à M’tsapéré. C’est à ce moment qu’une bande de jeune est arrivée. Les amis de la victime se sont alors enfuis vers Doujani tandis que l’homme de 35 ans a pris la fuite vers M’tsapéré. Lorsque ses amis sont revenus, ils ont constaté le vol de leurs deux téléphones, mais plus de trace de leur ami. Ce dernier a été retrouvé au bord de la route dans un état grave et pris en charge par des automobilistes qui l’ont conduit à l’hôpital. Selon une source policière, l’homme de 35 ans ne présenterait pas de traces de coups et rien ne permet d’affirmer qu’il aurait été frappé par la bande de jeunes. Il serait peut-être plus vraisemblablement décédé d’un arrêt cardiaque.
Une enquête est ouverte
Selon le procureur Camille Miansoni, il est prématuré de parler de meurtre, car l’on ne connait pas encore la cause exacte du décès. Un bodyscan (examen du corps) a été effectué ce mercredi afin de distinguer des lésions éventuelles. « Entre le moment où l’homme s’est enfui en voyant arriver la bande de jeunes et son arrivée à l’hôpital, on ne sait pas ce qui s’est passé », explique Camille Mansioni. Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de ce décès. « Il s’agit d’un travail d’investigation qui prendra du temps », précise le procureur.
Un blessé grave
Lors de cette même soirée du lundi, un autre homme a été gravement blessé à M’tsapéré à coups de parpaings. Cela s’est déroulé dans le cadre des affrontements entre les bandes de jeunes de M’tsapéré et ceux de Doujani. En effet, une trentaine de jeunes, apparemment de la bande de Doujani, se sont présenté au domicile de la bande de M’tsapéré et ont caillassé sa maison pour le faire sortir. Les parents du jeune ainsi que ses sœurs se sont barricadés dans la maison en attendant l’intervention de la police. Pendant ce temps-là, un autre jeune a été pris pour cible et violemment frappé à la tête à coups de pied, de bouteilles et de parpaings. Il était dans le coma à son arrivée au CHM et a été évasané vers La Réunion. Des auditions ont été réalisées qui ont permis d’identifier certains individus par leurs surnoms, mais aucune interpellation n’a encore à ce jour été faite. L’enquête suit son cours.
N.G
C’est vrai, M. Le Procureur, ils n’avaient sûrement pas l’intention de le tuer… quand on bat une personne à plusieurs, quand on vise la tête de façon générale, lorsque le premier réflexe est le jet de caillou ou pavé ou parpaing sans omettre le coup de chombo dans la tête, on ne pense vraiment mais alors vraiment pas que la personne peut mourrir… c’est une vraie blague…
Vous êtes entrain de consolider une génération de sociopathes et psychopathes
Soit les meurtriers de Maorais sont des professionnels soit les enquêtes sont négligées.