Sud Santé sociaux annonce la suspension du mouvement de grève au laboratoire privé

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La gréve avait comencé fin juillet

Le syndicat Sud Santé sociaux annonce un arrêt momentané du mouvement, mais aucun protocole de fin de conflit n’a encore été signé avec la direction.

Après quarante et un jour de grève au laboratoire privé d’analyses de biologie médicale Mayo Bio, le personnel gréviste s’est réuni en Assemblée Générale ce lundi 24 août 2020, et a décidé à l’unanimité une reprise de travail dès ce mardi 25 août 2020. C’est du moins ce qu’explique leur communiqué, qui pointe malgré tout plusieurs griefs.

Ils déplorent notamment un manque de considération de la représentation du personnel « dont le syndicat en négociation détienne la totalité de siège au CSE (Comité Social et Economique), continue à contourner la représentativité du personnel. »

Ils justifient leur décision de suspendre le mouvement par « les difficultés occasionnées par le mouvement social pour la prise en charge des patients, » et décident de reprendre l’activité « pour le bien être de ces derniers ».

Le Syndicat SUD Santé Sociaux appelle toujours à une amélioration des conditions de travail du personnel « et une meilleure justice sociale » pour une  » bonne prise en charge des patients à Mayotte. »

1 COMMENTAIRE

  1. bonjour

    Et, si on allait au bilan ?
    combien de jours de grève ? pour quel résultat ?
    tout ça pour ça ?
    Un homme politique du passé disait qu’il fallait savoir terminer une greve. Il faut aussi savoir la mener, c’est à dire ne pas avoir de position extreme qui font que l’interlocuteur ne peut pas accepter. Il faut savoir prendre la temperature, connaitre les salaires métropolitains (qui s’étoufferont quand ils liront qu’une femme de ménage à temps partiel gagne plus de 2200 euros par mois, sur l’année ou que le coursier gagne 2800 euros dans les memes conditions. Il faut se rendre compte que des medecins ne les gagnent pas, et pourtant les études et les responsabilités sont autres).
    dans un autre conflit, demander 500 euros d’augmentation, c’est fou !
    Lors d’une greve à la Colas, j’avais rencontré un ami mahorais qui était content d’avoir gagné 30 euros d’augmentation ; je lui ai demandé, apres son mois de greve, non payé bien sur, combien de temps il faudrait pour qu’il « récupère » ce qu’il avait perdu, avec ce salaire non versé ; 5 ans ! il lui faudra 5 ans pour que les 30 euros obtenus aient remboursé son mois non payé.
    Ça devrait donner à reflechir, tant aux syndicats qui sont protégés et qui, eux, toucheront leur salaire, qu’aux employés, manipulés par ces syndicats, qui se trouveront avec de l’argent en moins à la fin du mois.
    Bien sur, il reste un dernier point, celui des clients ; que ce soit les malades qui n’ont pas pu acceder ou se faire tester, bloqués ou dérangés par le piquet de greve, que ce soit les clients de Score qui n’ont pas pu rentrer et faire leurs achats…. Qui paie les salaires ? la direction (oui !) et elle paie avec quel argent ? celui des clients ? et si on augmente les salaires, qui va subir cette augmentation des prix ? les clients ??? encore ?

    je vois bien que nous ne sommes pas en Allemagne, ou les syndicats négocient, savent jusqu’où ils peuvent pousser sans casser l’outil de travail ; nous sommes avec la logique communiste des années 30 où la greve, le blocage, c’est l’intimidation pour faire plier le méchant patron … (et, s’il n’y a pas de patron, il n’y a pas d’emplois). Il faut donc évoluer !

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