L’intersyndicale des agents du conseil départemental menée par Haoussi Boinahedja, réagit aux propos tenus par le 1er vice-président Hadj Mhoko Issoufi sur les ondes de Mayotte la Première. Il défendait le conseil départemental sur son incapacité à rédiger un appel d’offre du marché des transports scolaires pour la 3ème fois consécutive, en indexant les services administratifs. L’élu a également assuré ne pouvoir voter contre l’avis du président Soibahadine en raison d’un engagement des élus de la majorité « sur le Coran » en 2015, pour lui jurer fidélité.
Suffisamment grave pour que d’autres élus de la majorité prennent la parole. Pour expliquer que l’engagement spirituel envers le président ne valait que le D-day de l’élection en avril 2015, mais aucunement sur la durée.
Dans un communiqué l’intersyndicale s’interroge sur l’absence du président Soibahadine, et tire le constat d’une « interface conseillers-administration qui n’a pas l’air de fonctionner », de même, la relation entre le cabinet du président et la Direction générale. Elle critique également le manque d’avancée du plan de mandature. Le président Soibahadine en tirait des bilans régulièrement, mais cela fait au moins un an qu’il n’y en a pas eu. « Ainsi les projets structurants ne voient pas le jour et les politiques publiques sociales sont détournées de leur finalité. »
Le communiqué finit sur une menace, celle de dévoiler prochainement « certains éléments de ces dysfonctionnements. »