Opérations de contrôles de travail illégal, dont la revente de poisson, dans le cadre des « Joint Action Days »

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Saisie de poissons (Image d'archives)

La préfecture indique que les Brigades territoriales autonomes de la Gendarmerie de Mayotte ont participé cette année à la semaine « Joint Action Days » (JAD) organisés au niveau de l’Union Européenne par EUROPOL, du 14 au 19 septembre 2020. Il s’agit de Journées d’action commune à grande échelle, puisqu’elles impliquent 25 états membres de l’Union européenne.

Un des axes est la lutte contre la traite des êtres humains aux fins d’exploitation par le travail, ce qui a amené des contrôles coordonnés sur le territoire. Rien de bien différent de ceux qui sont habituellement menés, en dehors de la prise en compte des conditions humaines de l’activité : 12 contrôles en coordination avec l’Unité régionale de contrôle de travail illégal (Dieccte), ont donné lieu à des constats d’infractions de travail dissimulé par dissimulation de salariés, dissimulation d’activité mais également relevant des conditions de travail et d’hébergement contraire à la dignité.

Le secteur maritime était également visé dans ces opérations de contrôle EUROPOL. L’unité littorale des affaires maritimes, la Gendarmerie maritime, la Direction de l’agriculture et de la Forêt, les Services de la consommation, concurrence et répression des fraudes ainsi que l’unité régionale de contrôle travail illégal (Dieccte) ont procédé aux contrôles sur les conditions de commercialisation des produits de la mer et la lutte contre le travail illégal.

Une opération s’est déroulée sur Petite Terre au rond-point Four à Chaux, quai de débarquement. Plusieurs navires ont fait l’objet de vérifications sur les produits de la pêche, leur provenance et la revente du poisson. Il s’agissait donc plus des conditions de vente de la marchandise, que de pêcheurs dans l’illégalité. À cette occasion, plus de 250 kg de poissons ont été saisis en vue de sa destruction (rejet à la mer), en raison « d’infractions sur la vente au détail des produits de la pêche sans affichage et sur les conditions sanitaires non respectées ». Ils auront à payer une amende de 1.500 €.

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