Après plusieurs années d’opposition parfois violente entre Kanaks, à l’origine du peuplement de l’île, et Caldoches d’origine européenne présents parfois depuis deux générations après l’arrivée de la France en 1853, les accords de Matignon signés par les deux parties avaient donné naissance à l’accord de Nouméa en 1998. Les signataires étaient alors l’indépendantiste kanak Jean-Marie Tjibaou, assassiné peu de temps après par un militant kanak hostile aux accords, et le loyaliste Jacques Lafleur. Il autorise un transfert de compétences allant dans le sens d’une possible souveraineté de la Nouvelle-Calédonie demandée par les Kanaks. Elle est conditionnée à la consultation du peuple sous forme de référendums. Trois sont prévus en cas de victoire du « non », mais un seul si le « oui » l’emportait.
Ce ne fut pas le cas lors du premier le 4 novembre 2018, qui avait vu le « non » des « loyalistes » favorable au maintien dans la France, l’emporter avec 56,6%. Un petit score avaient jugé les autonomistes qui avaient alors tenté de mobiliser en masse en vue de ce 2ème référendum ce 4 octobre.
Ce sont plus de 180.000 électeurs qui sont appelés à se rendre aux urnes. Huit conditions sont nécessaires pour pouvoir voter, notamment justifier d’une résidence continue en Nouvelle-Calédonie depuis au moins le 31 décembre 1994, être natif de l’archipel, avoir l’un de ses parents né en Nouvelle-Calédonie et y avoir le centre de ses intérêts matériels et moraux ou relever du statut civil coutumier kanak.
La mobilisation était forte avec un taux de participation de 79,63 %, samedi à 18 heures (dimanche 10 heures à Mayotte), soit six points de plus qu’en 2018.
Les résultats affichent 53,3% pour le non, selon francetv.
Comme le prévoit l’accord de Nouméa, une troisième consultation est envisageable d’ici à 2022, à la condition qu’un tiers des membres du Congrès le demande. Les premiers échanges étaient vifs à l’issue de cette journée de vote entre les loyalistes, peu enclins à un 3ème référendum, et les indépendantistes, qui sentent le victoire proche avec la progression des votes en leur faveur.
A.P-L.
Les mahorais n’ont pas le courage ni la fierté d’être indépendant, d’être maitre chez eux, ils savent qu’ils ne sont pas capables de se développer par eux-memes, c’est d’ailleurs pour ça qu’ils attendent que la France le fasse à leur place.😂😂
On mendie pour vivre chaque jour sur cette ile, on est arrivé à ce stade.