En six points, le document signé par la directrice de l’ARS et les représentants syndicaux CFDT, entérine la fin de conflit.
Le premier porte sur la rédaction d’un Projet Régional de Santé adapté à l’île. On se souvient qu’il avait été établi sous la présidence régionale Océan Indien, à qui il était justement reproché de ne pas coller assez à notre réalité. C’est le national qui donnera le tempo d’une révision du document somme toute assez lourd. C’est pourquoi, en attendant, l’actuel sera décortiqué, « un groupe de travail sera mis en place, associant les forces vives de l’ARS, permettant d’identifier points forts, points faibles, et améliorations nécessaires ».
Sur l’organigramme et la politique des ressources humaines, il est décidé d’un fonctionnement « plus collégial » du secrétariat général, et de garantir globalement l’efficacité de l’agence, « sans tuer l’initiative des agents ».
En matière de formation, un appui extérieur sera sollicité pour dresser le bilan de compétence des agents, et « construire un plan de formation individuel et collectif ».
La Charte éthique sera révisée et appliquée, les modalités de l’attribution de la prime Covid seront vérifiées, et les membres du Comité exécutif verront leur rôle clarifié.
Dominique Voynet, la directrice de l’ARS Mayotte se réjouit de cet accord, « il traduit la volonté largement partagée au sein de l’agence de réunir les conditions d’un dialogue social constructif ». Elle évoque un climat social propice à un « déroulement serein des élections des représentants des agents au comité d’agence », de la fin du mois. Dominique Voynet rappelle que la jeune ARS autonome a dû affronter 2 crises sanitaires majeures, dengue et Covid-19, « elle reste fragile et doit conforter son organisation et les compétences de ses agents pour assurer encore les missions d’une ARS de plein exercice ».