Programme de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes

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Écrits d'enfants en 2016, les filles avaient pris la parole

La préfecture de Mayotte rappelle que cette journée a été instaurée le 25 novembre 1999 par l’Organisation des Nations Unies (ONU). « Cette date a été choisie en mémoire des trois sœurs Mirabal, militantes dominicaines brutalement assassinées le 25 novembre 1961 sur les ordres du chef d’État, Rafael Trujillo. »

En raison du contexte sanitaire, aucun évènement collectif (colloques, formation..) n’a pu être programmé. Cependant, des actions d’informations de la population sont organisées.

Dans ce cadre, vous trouverez ci-après le programme des actions de la semaine :
• le 23 novembre 2020 – ACFAV : Intervention au collège de Koungou de 8h30 à 11h.
Intervention radio à matin 1ère à 9h.
• le 24 novembre 2020 – ACFAV : Intervention radio à Zakweli à 7h15.
• le 25 novembre 2020 – ACFAV : Matinée information à la sortie de la barge à Mamoudzou, côté marché couvert Intervention télé à Kalaoidala à 20h.
• le 26 novembre 2020 – Solidarité Mayotte : Journée de sensibilisation sur les violences faites aux femmes et sur le dépistage, en partenariat avec l’ACFAV pour l’animation d’un groupe de parole femmes et hommes pour aborder la représentation de la violence, et l’association Narike Msada pour le dépistage. L’événement aura lieu de 8h à 12h à solidarité Mayotte.
• le 26 novembre 2020 – Service pénitentiaire d’Insertion et de Probation de Mayotte. Action de sensibilisation sur les violences faites aux femmes à destination des détenus, de 14h à 16h au centre pénitencier.
• le 28 novembre 2020 – Association des Jeunes de Majicavo Lamir pour la Lutte contre la Délinquance (AJMLD). Action de sensibilisation au foyer des jeunes de Majicavo de 14h à 19h.
• le 2 décembre 2020 – Service social des personnels du Rectorat de Mayotte. Action de sensibilisation sur les violences sexistes et sexuelles dans la fonction publique, au Rectorat de 8h à 11h.
• le 2 décembre 2020 – RSMA. Journée consacrée aux violences faites aux femmes au RSMA de Combani à partir de 13h30.

Quelques chiffres sur les violences sexistes et sexuelles
En 2019 en France :
• 146 femmes ont été tuées par leur partenaire ou ex-partenaire (+21 % par rapport à 2018)
• 25 enfants mineurs sont décédés, tués par un des leurs parents dans un contexte de violences au sein du couple
• 250.000 femmes sont chaque année victimes de violences physiques et/ou sexuelles au sein de leur couple

En 2019 à Mayotte :
Chiffres de la gendarmerie :
• 645 plaintes liés à tous les types de violences faites aux femmes
• 98 plaintes pour violences conjugales soit 15 %
Chiffres de l’ACFAV :
• 515 femmes victimes de violences conjugales, tous dispositifs confondus.

1 COMMENTAIRE

  1. Titre: Disons plutôt, journée internationale pour l’élimination des hommes violents

    Toutes les célébrations pour les femmes, certaines luttes sont une utopie. L’égalité Hommes et Femmes est devenue une source de conflit et d’échec dans les relations hommes et femmes.

    A force de vouloir se mesurer et être égale à l’homme. Aujourd’hui, les voyages touristiques de proximité, le ouzindzi, les infidélités ne sont plus collés qu’à l’homme. Certaines femmes confondent l’égalité des sexes à une liberté sexuelle avec des excès. Aujourdh’hui, la valeur de la femme est en crise. Une femme respectable est obligée de se justifier pour gagner la confiance de son mari.

    Le mariage est en crise de confiance. Toutefois, la confiance n’exclue pas le contrôle.

    Les relations sociales, amicales , professionnelles entre hommes et femmes sont en souffrance. La gente féminine ne fait pas confiance aux femmes. Pendant ce temps les hommes sont solidaires, se protègent pour cacher leurs relations extra-conjugales.

    Je suis pour l’égalité professionnelle: de travail égal, salaire égal. Continuons à revendiquer l’égalité professionnelle. C’est à la femme de décider d’embrasser un métier à majorité masculine. Formons la nouvelle génération à cela. Nous évoluons dans un Etat de droit, appliquons le droit pour revendiquer des droits.

    Je sais aussi que les mouvements sociaux sont aussi à l’origine de texte de droit.

    Vous imaginez inscrire dans un texte de droit que les tâches ménagères doivent être partager ? C’est une question d’éducation parentale et non d’ une responsabilité d’un Etat de droit.

    Nous devons enseigner à nos enfants au bon savoir-vivre et au bon savoir-être. Les savoir-faire ne doivent pas être en conflit. Il me semble que la complémentarité est à privilégier que de chercher l’égalité hommes et femmes.

    Si on s’est approprié cette expression : derrière un grand homme se cache une grande dame.
    Cela veut tout dire. C’est ainsi, l’homme devant et la femme derrière. A nous de modifier cette pensée dans la conscience collective.

    Est-ce normale, de continuer à penser que derrière une grande dame se cache un bonjour madame ?

    Non, derrière une grande dame, se cache aussi un grand homme. Le couple est en complémentarité.

    Ce mercredi 25 novembre 2020, nous célébrons la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Je dénonce, j’accuse les mouvemnets féministes. Pour soigner une maladie, on cherche les causes de la maladie et non le résultat. C’est le pourquoi, pour moi, il est temps de modifier les titres pour changer les mentalités sur ce phénomène.

    Je la déclare, journée internationale pour l’élimination des hommes violents.

    On ne peut vouloir lutter contre cette maladie psychique en protégeant l’homme et en créant nous-mêmes les slogans parlant de la femme et non de l’auteur. Nous voulons inverser le sentiment de honte toute en continuant à protéger l’homme.

    Ne disons plus stop aux violences faites aux femmes mais plutôt Stop aux hommes violents.
    Stop aux délinquants conjugaux
    Stop aux hommes toxiques
    Stop aux hommes pervers narcissiques

    Cette journée est en réalité un échec et non une réussite. On s’est trompé de cible.

    Mon délinquant conjugal est plus violent que le coronavirus.
    Maria Mroivili, le 25 novembre 2020

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