Le marché des transports scolaires a évolué depuis ces dix dernières années, demandant une gestion de plus en plus rigoureuse et carrée avec l’allotissement en plusieurs secteurs.
C’est notamment cette difficulté qui explique l’absence de rédaction de nouveau marché depuis 2017, reconduit en l’état par trois fois par des avenants, dont cette année, une convention de gestion pour chaque lot. Le président du conseil départemental livre d’ailleurs dans un communiqué sa préoccupation « de mettre sur pied une démarche qui permette de ne plus connaître les difficultés rencontrées comme en 2020 ».
Quatre recours avaient été déposés au tribunal administratif, le premier de la société Matis a été rejeté en août 2020 et les trois autres de L’Oiseau bleu, M.Environnement et Ouvoimoja TRansports, ont subi le même sort la semaine dernière, ouvrant un horizon plus serein pour la prochaine rentrée 2021. Soibahadine Ibrahim Ramadani « se félicite que ces recours engagés n’aient pas abouti, ce qui crée les conditions d’une rentrée scolaire 2021 réussie », un gage selon lui « du sérieux, du professionnalisme des services départementaux, des avocats et conseils ».
Selon lui, après la tempête qui avait secoué une partie de sa majorité, notamment sur les conventions de gestion pour l’année en cours, « nous avons, sur ce dossier, essuyé de nombreuses critiques souvent dure », c’est l’accalmie, « Il est très important que la procédure puisse suivre son cours pour tenir le calendrier fixé pour la rentrée. Nos services y travaillent (…) Il n’y a qu’un seul gagnant : ce sont les élèves de Mayotte qui seront transportés demain dans de bonnes conditions. »
Le calme jusqu’au prochain marché, dans trois ans ?
A.P-L.