Ce n’est toujours pas le grand engouement puisque seules 4 communes sur 17 ont contractualisé avec l’Etat sur les bons d’aide alimentaires aux populations les plus démunies, avec en toile de fond une suspicions d’aides qui excluraient les mahorais. Faux répond en substance la préfecture, qui annonce que le plafond pour en bénéficier est relevé à 500 euros.
Après les maires de Dzaoudzi-Labattoir et de Dembeni, Chirongui et Mtsamboro ont signé cette convention avec l’État.
En raison du confinement rendu nécessaire par la circulation du virus Covid 19, l’État mobilise des moyens supplémentaires à l’aide alimentaire de droit commun, qui se poursuit par ailleurs dans les conditions habituelles, pour qu’à la crise sanitaire ne s’ajoutent pas des drames sociaux.
« En effet, certains ménages font face à des dépenses plus importantes du fait du confinement ou à des difficultés à subvenir à leurs besoins les plus essentiels. L’absence de cantine quasi-gratuite fait, par exemple, supporter à de nombreuses familles une charge financière supplémentaire pour faire déjeuner leurs enfants. Enfin, ces ménages ont pu voir leurs revenus diminuer du fait de la situation épidémique », rapporte la préfecture.
« Ainsi, en complément de la mission première et de droit commun des CCAS et du Conseil départemental, par ailleurs respectivement chefs de file de l’urgence sociale et des politiques sociales, l’État apporte cette aide exceptionnelle, complémentaire et inconditionnelle grâce au financement de ces bons. »
Pour endiguer toute critique, la convention signée avec les mairies rehausse à 500 euros le plafond de ressources permettant aux plus démunis de bénéficier de cette aide exclusivement durant la période du confinement. Ce qui amène la préfecture a une précision ferme : « Contrairement à une rumeur largement relayée par les réseaux sociaux et certains médias, cette aide est bien destinée aux Mahorais et habitants de Mayotte les plus démunis. »