« Monsieur Le Président, la convention de convergence et de transformation de Mayotte a été signée il y a 2 ans. Il s’agit d’un programme sur 3 ans 2019–2022 pour un montant de 1,6 milliard d’euros, susceptible d’être ajusté pour une rallonge de 600 millions d’euros supplémentaires, d’après la déclaration de Mme Annick Girardin, ministre. Ce fut un effort inédit du gouvernement et l’espoir était immense du côté de la population mahoraise. »
Mais à un an du terme de la convention, pas d’avancées notables, selon l’élu, « les infrastructures de base restent au même point qu’avant cette convention. »
Selon nos informations, un comité de pilotage s’est tenu il y a quelques semaines, mais sans qu’un point ait été médiatisé. Il serait bon de diffuser le bilan de la 1ère année, car s’il est certain que des infrastructures ne peuvent pas sortir comme des champignons, il serait bon d’en connaître le degré d’avancement.
Malgré tout, si le conseiller rappelle justement le « déficit en établissements scolaires », c’est bien le seul point dont on a eu connaissance, avec un budget de 664 millions d’euros qui y est consacré.
Chihabouddine Ben Youssouf rappelle les atouts indéniables de Mayotte qui devrait permettre de dégager une richesse conséquente au lieu de végéter, « compte tenu de sa situation géographique », et de l »‘un des plus beaux et plus grands lagons fermés du monde », ou encore, « parce qu’elle se trouve à proximité de la route de la soie ».
Il faut donc activer ce que Zaidou Bamana en son temps avait appelé le « big push », cette impulsion dont on bénéficié au départ les autres DOM, amenant à la « transformation de Mayotte par la création d’un écosystème économique susceptible de générer des milliers d’emplois à moyen terme ».
A.P-L.