Dans un courrier adressé aux 17 maires du département, le Collectif du monde économique de Mayotte (CMEM) se pose en partenaire des collectivités afin de s’associer aux élus locaux dans la lutte contre l’insécurité. Des chefs d’entreprise référents pourraient être désignés dans chaque commune pour une meilleure action.
Evoquant notamment « les actes traumatisants intervenus en début d’année à Koungou », le CMEM a envoyé un courrier aux 17 maires de Mayotte. Il se penche sur « les tensions provoquées par les opérations de destruction et d’expulsion, certes nécessaires », mais note la montée de violence qui est liée.
Des référents chefs d’entreprise dans chaque commune pour un dialogue continu et pérenne avec les autorités locales et des projets pour favoriser l’insertion des jeunes.
Expliquant que les salariés et collaborateurs des entreprises sont victimes des violences de façon quotidienne, leurs dirigeants souhaitent une réponse « adaptée à chaque commune » et appuient l’idée que l’activité économique peut être un levier de l’action publique contre l’insécurité.
C’est en ce sens que le collectif propose d’abord la désignation de référents dans chacune des 17 communes pour un dialogue continu et pérenne, puis, « la mise en œuvre de projets ambitieux d’insertion sociale et professionnelle par l’emploi dans les entreprises, de jeunes éloignés du marché du travail. Un premier partenariat devrait être mis en place avec la commune de Bandrélé.
Le monde économique souhaite ainsi « apporter son éclairage et ses connaissances à la mise en œuvre de mesures (contre l’insécurité), afin que celles-ci soient également appropriées à nos structures et activités”, rappelant également que les entreprises et les commerces sont essentiels au développement du territoire.