En avril 2020, les portes des églises étaient restées fermées, et le père Bienvenu Kasongo, curé de la paroisse Notre Dame de Fatima en Grande Terre, ainsi que le père Vincent Ngoie-Mitenga, de la chapelle Saint Michel en Petite Terre, avaient célébré seuls les veillées et messes pascales.
Cette année, c’est un grand feu qui accueillera les fidèles pour la Vigile pascale, mais avec une organisation différente, comme nous l’explique le père Bienvenu. Il revient sur ce symbole et sur le contexte qui permet, contrairement à l’année dernière, de célébrer Pâques : « Pour nous, c’est une grâce de célébrer ce passage de la mort vers la vie, symbolisé par le feu. Contrairement à ce qui se faisait avant l’arrivée de l’épidémie, tous les fidèles ne seront pas autour du feu, mais dans l’église, je serai seul à l’extérieur. Mais toutes les bougies de fidèles seront illuminées par le cierge pascal. Le Christ vivant chasse les ténèbres, nous passons de la mort à la vie, du découragement à la vie. »
La messe se déroule dans le respect des gestes barrière, et un espacement contrôlé par la paroisse.
Nous reviendrons ce dimanche sur la signification de Pâques, la fête la plus importante pour les chrétiens.
Ce samedi soir, la veillée pascale est à 19h à l’église Notre Dame de Fatima en Grande Terre, et à la même heure à la chapelle Saint Michel de Petite Terre, et au RSMA de Combani.
A.P-L.