Comme avant lui le recteur et le maire de Mamoudzou, Madi Madi Souf, Président de l’Association des Maires de Mayotte (AMM) transmet ses sincères condoléances à la famille du jeune Ambdoullah de M’tsapéré, quartier Mrowahandra, assassiné ce jeudi 15 avril à Kavani en face de la boulangerie du Baobab.
Le maire de Pamandzi et président de l’AMM condamne « un acte d’une rare violence devant un public impassible. Il s’est trouvé seul face à des criminels qui ne lui ont laissé aucune chance. Un mort de plus, un mort de trop ».
Le Président, au nom de tous ses collègues maires de Mayotte, apporte tout son soutien à la communauté éducative, une nouvelle fois endeuillée. « Aux enseignants et aux élèves, vous avez toute notre considération. Nos pensées vont aussi aux parents d’élèves, traumatisés. Cette fois-ci, c’est un jeune de 17 ans, scolarisé au lycée Bamana qui a été sauvagement agressé, une semaine après l’agression barbare de Mtsangadoua ».
Bien que les faits ne se soient pas déroulés un sein d’un établissement scolaire, le maire parle de « violence gratuite », qui se répète « de façon très inquiétante », et « qui fait de l’école un lieu pas aussi sure qu’elle devrait être ».
L’âge des victimes et des meurtriers, mineurs pour la plupart, est pointé du doigt, « Nous devrons tout faire pour que ce genre d’acte, tuer pour des faits mineurs, ne devienne une banalité pour une tranche d’âge qui représente 50% de la population. Nous en appelons au calme et à la responsabilité de chacun. Nous demandons à la police nationale et à la justice de tout faire pour que les auteurs de ce crime ignoble soit arrêtés et condamnés sévèrement ».
Les maires apportent leur soutien au maire de Mamoudzou, commune où se sont déroulés les faits, qui a pris des mesures « pour sécuriser les quartiers durement touchés. Le combat pour la sécurité sera dur et long, mais nous allons le gagner ensemble. »
Tout le monde condamne ici. C’est la grande mode décidément sur cette île.
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