Motifs impérieux : l’impatience et le variant

A l’approche des vacances le 1er mai, l’impatience sur la levée des motifs impérieux se fait sentir. Surtout qu’à Mayotte la situation s’est apaisée. Mais il reste les variants.

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Variant sud-africain, brésilien, anglais, Mayotte
L'évolution des variants est déterminante (Photo d'archive)

« Signez pour la fin des motifs impérieux pour venir et partir de Mayotte qui n’ont que trop duré et sans aucun lien avec la situation sanitaire de l’île : depuis le 20/03/2020, 10 mois sur 13 d’atteinte à la liberté fondamentale d’aller et venir des citoyens de Mayotte dans leur propre pays, mettons fin à cette injustice criante et cette inégalité de traitement », introduit une pétition à destination de la préfecture de Mayotte qui avait recueilli 2.500 signatures ce 25 avril.

Le point d’inquiétude en métropole, c’est l’évolution des variants. Sur le territoire national, les dernières données de Santé publique France (SPF) indiquent des suspicions de variant sud africain ou brésiliens faible, à 3,8%. Alors qu’à Mayotte, les séquençages affichaient une domination progressive du variant Sud-africain, présent à 100% désormais selon Dominique Voynet.

En métropole, c’est le variant anglais qui domine, présent dans 82,9 % des cas, selon le Point. « Le variant britannique écrase pour le moment les autres formes du Covid-19, et a quasiment fait disparaître la souche classique, qui ne représente plus que 5,4 % des cas ». Difficile de dire si le variant anglais va continuer à dominer le terrain, auquel cas, notre variant sud-africain ne devrait inquiéter personne, ce qui légitimerait la levée des motifs impérieux. La proportion de personnes vaccinées va aussi agir sur la vitalité du virus.

On peut donc penser que ces données doit servir d’études approfondies à l’échelle nationale et va jouer sur les décisions à venir pour pouvoir circuler plus facilement hors Mayotte.

A.P-L.

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