Un des syndicats représentatif du transport scolaire lance un droit de retrait pour ce vendredi. En réaction aux nombreux caillassages mais aussi à un protocole de sortie de crise dont il dénonce l’absence de suivi.
L’information est tombée tardivement, trop pour pouvoir prévenir les scolaires, « nous sommes épuisés par les caillassages à répétition, se défend une membre du conseil syndical de l’UI CFDT, alors que je vous parle, 4 nouveaux bus reviennent au dépôt avec des vitres brisées ».
Le syndicat dénonce le protocole de sortie de crise de novembre 2020 inabouti, « nous demandons 5 mois après sa signature, que chacun prenne ses responsabilités, et explique à l’ensemble des professionnels du Transport qui risque sa vie tous les jour ainsi qu’à la population Mahoraise ce qu’ils ont fait depuis. Sans cela, nous refuserons de reprendre le travail. »
A compter de ce vendredi 30 avril 2021, les chauffeurs de bus de la CFDT annoncent exercer un droit de retrait, « Nous ne pouvons plus laisser cette situation s’envenimer car nous sommes assis sur une poudrière et elle commence à s’embraser… », signale le communiqué adressé au préfet, au recteur, au président du conseil départemental, au président de l’association des maires de Mayotte, au directeur du GIE Tama ya leo na meso, à la directrice de Matis.
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