Le sourire était sur toutes les lèvres ce mardi matin derrière le marché couvert de Tsararano. La police municipale de Dembéni y inaugurait ses nouveaux locaux, en présence de ses partenaires privilégiés que sont les gendarmes et le préfet.
Saïd Soule, capitaine de la police municipale, a pris ses fonctions en octobre dernier. « Au début on était encore à la mairie. Là avec l’aide de la commune on a pu intégrer ces nouveaux locaux. »
Des locaux taillés sur mesure pour la police municipale qui a gagné de nouveaux moyens.
« Selon les gendarmes, la police municipale de Dembéni a toujours été une bonne police municipale » salue le nouveau chef de service. « On avait un effectif de 15 à 16 agents. A mon arrivée j’ai demandé à M. le maire de nouveaux effectifs et ils ont ouvert 5 postes, on est donc 21. Depuis le mois de mars, on travaille 7 jours sur 7 et bientôt on passera à un rythme de 24 heures sur 24 » grâce au roulement des 5 brigades créées par le capitaine.
La police municipale sera donc plus souvent présente sur le terrain, et mieux équipée. « Nous sommes armés au Glock 17, c’est des 9mm. Les autres agents attendent d’avoir la formation mais comme moi j’ai déjà été formé, j’ai l’autorisation de port d’arme. Nous avons donc 20 Glock, 5 Flashballs et 20 bâtons télescopiques, plus, pour la capture des chiens dangereux, un pistolet hypodermique que nous avons commandé. »
L’officier se réjouit enfin du déménagement de son service. « A la mairie nous n’avions qu’un seul local, là nous avons un bureau pour le responsable, un pour les chefs de brigade, une salle de rédaction pour les procédures, une salle pour l’armement, un très bel accueil et surtout une salle de repos et de formation. Ici on peut vraiment travailler avec efficience. »
« L’insécurité est un fléau qui touche l’ensemble du territoire et c’est un frein pour le développement » notait le maire Saïdi Moudjibou. D’où « la décision d’allouer ces moyens humains et matériels à la police municipale ». « Ces nouveaux locaux permettront aux agents de remplir pleinement leurs fonctions, 24h/24 et 7 jours/7. »
Le tout pour « garantir un sentiment de sécurité » selon le premier magistrat.
Y.D.