Plus de 250 dossiers ont été déposés et sont encore en cours d’instruction. « Ils confirment le dynamisme des projets portés par les acteurs locaux et permettent de renforcer l’agriculture ultra-marine », se réjouit le ministère des Outre-mer.
Sur plus de 250 projets agroalimentaires et agricoles enregistrés dans les Outre-mer au titre du plan France Relance, 67 ont été retenus pour un montant total de soutien de l’Etat de près de 15 millions d’euros. Ces dispositifs de soutien s’insèrent dans les objectifs du plan de transformation de l’agriculture outre-mer voulu par le président de la République. Il vise l’autonomie alimentaire de ces départements et s’appuie sur des modes de production innovants et conformes aux attentes de nos concitoyens.
On notera qu’ils sont sans doute plus aboutis dans des DOM comme La Réunion où les projets portent sur la production de plats préparés ou le développement de fourrage riches en protéines, mais malgré tout, 3 sont retenus pour Mayotte.
Dans le secteur forestier tout d’abord, Mayotte pépinière (Combani) va moderniser son outil de production, augmenter ses rendements et diminuer la pénibilité du travail de ses collaborateurs en acquérant des tables de culture, du matériel de terrassement et une réserve d’eau. Mais aussi dans le cadre de l’accueil des animaux abandonnés et en fin de vie, Les moustaches de l’hippocampe (Pamandzi) et l’ACM de Dzaoudzi, sont également lauréats.
De nombreux projets déposés sont en cours d’instruction et d’autres attendus sur les guichets encore ouverts, notamment sur les mesures en faveur de la structuration des filières, ceux relatifs au plan protéines ou les mesures pour favoriser une alimentation locale et durable dans les cantines scolaires des petites communes.
Le ministre des Outre-mer Sébastien Lecornu estime que « Le nombre et la nature des projets déposés montre que les territoires se saisissent avec dynamisme des enjeux de transformation agricole des Outre-mer ».
Quant au ministre de l’Agriculture, Julien Denormandie, il met logiquement l’accent sur les filières : « De l’approvisionnement en circuits courts à la modernisation d’installations en passant par des projets innovants, le plan France Relance apporte des réponses concrètes au défi de la souveraineté alimentaire des territoires ultramarins ».
Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée auprès du ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, chargée de l’Industrie, évoque la relocalisation de productions agroalimentaires, « une condition clé de notre souveraineté alimentaire et de la résilience de notre économie. Les projets retenus en Outre-mer dans le cadre de France Relance montrent que cela est possible et crée des emplois dans les territoires concernés. »