Le 23 septembre, plusieurs syndicats de l’Education Nationale appellent les personnels de l’Education Nationale à la grève pour un plan d’urgence dans l’éducation, pour la création de plus de postes, pour les salaires, pour l’amélioration des conditions de travail, …
Les syndicats départementaux relaient le mouvement en déclinant les revendications portées pour le territoire. « Dans notre département, la rentrée 2021 est de nouveau marquée par le déficit de salles de classe, le manque d’enseignants, les classes surchargées, des moyens insuffisants y compris pour se prémunir de la crise sanitaire… », indique le SNUipp-FSU Mayotte qui relaie cet appel à la grève auprès des personnels du 1er degré et « exigera en plus des revendications nationales, le respect des engagements pris :
– Augmentation du taux d’indexation des salaires
– Pour les anciens fonctionnaires de la CDM :
o Ruptures conventionnelles plus avantageuses
o Création d’un système de « retraite chapeau »
o Accès à la hors-classe
o Bénéfice de l’avantage spécifique d’ancienneté
– Tickets restaurants
– Baisse des effectifs dans toutes les classes
– Prise en charge à 100% des constructions des écoles du 1er degré par l’Etat.
Le rassemblement est fixé à partir de 9h au rectorat »
La CGT Educ’action de son côté, dénonce pêle-mêle les mesures « d’atteintes aux libertés », prises par le préfet sur la crise sanitaire, les conditions de scolarisation au milieu des décasages, les modalités du nouveau bac, ou le démantèlement de l’enseignement professionnel par le ministre de l’Education.