Thierry Suquet revient sur « les agressions contre les personnes, des menaces contre les représentants de l’autorité et contre les symboles de l’État » qui ont été commises dans la nuit du 27 septembre qui ont vu les incendies contre le poste de la police municipale et la mairie de Koungou.
Alors que nous nous évoquions un éventuel allègement du dispositif sécuritaire à la nuit tombée que corroborent des habitants du quartier voisin de Carobole, le préfet indique que les forces de l’ordre « présentes sur le terrain toute la journée ont été maintenues sur place et ont activé des renforts au fur et à mesure pour rétablir le calme ».
Il remercie les services de gendarmerie et de police « pour leur engagement sans faille » et salue l’action des sapeurs-pompiers qui ont permis d’éviter la destruction totale de la mairie. Selon le DGS de la mairie, seuls 10% de l’édifice ont été endommagés.
« Il n’y aura ni répit ni pause dans la lutte contre les voyous qui souhaitent intimider les mahoraises et les mahorais dans leur vie quotidienne », conclut le préfet qui a présidé une réunion avec le président du Conseil départemental, le procureur de la République et les élus de Koungou, à la mairie annexe.
Ben Issa Ousseni évoque des « exactions pas acceptables sur le sol de la République », en saluant l’intervention des pompiers et des forces de sécurité « qui ont évité le pire ». Mais en matière de sécurité il demande à « passer aux actes (…) et ce en dépit des efforts qui sont déjà collectivement déployés ».
Accompagné de Zaounaki Saindou, conseillère départementale de Tingoni, le président du CD s’est ensuite rendu à Tsingoni, théâtre d’affrontements violents depuis de longues semaines, pour une réunion avec les élus municipaux, avant de se rendre sur le terrain, en présence du préfet et du procureur. « Le Président du Département et les élus locaux saisiront le président de la République à propos de ces évènements ».