Un éboueur de Dzaoudzi condamné à 3 ans de prison à Saint-Denis

En vacances à La Réunion, Saïd Maoulida a fait parler lui mardi 24 juillet, rapporte le JIR dans son édition de vendredi. Sous l’influence de « chimique » il a enchainé tentative de vol, agression sexuelle et des violences sur les policiers venus l’appréhender.

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Palais de justice de Saint Denis à La Réunion (Crédits photo : JIR)

Les vacances vont être sacrément prolongées pour cet éboueur de Dzaoudzi. Sous l’effet de tabac chimique, Saïd Maoulida à enchainé les méfaits mardi matin à Saint-Denis et condamné à 3 ans de prison ferme. Sous l’effet de la drogue, il a braqué la caisse d’un snack, à proximité de la gare routière. Le gérant n’a pas essayé de s’opposer constatant que l’homme qui le menaçait n’était pas dans un état normal. Il repart avec  150 euros.

S’en suit une agression à l’encontre d’une jeune femme qui attendait son bus. Il l’agresse sexuellement en lui volant un baiser  et repart avec la langue en sang. Le JIR rapporte ses propos à l’audience : « Elle, je m’en rappelle ! Je l’ai vue comme ma fille. Je l’ai prise dans mes bras et c’est elle qui m’a embrassé », tente le prévenu, lors de sa comparution immédiate.

Pour boucler la boucle, il agresse les policiers venus l’interpeler.  Un des policiers a terminé à l’hôpital pour se faire recoudre une plaie ouverte au front. Il récolte 10 points de suture.

Déjà auteur d’une agression sexuelle

Devant le tribunal, le casier du Petit terrien n’a pas joué en sa faveur. Il a déjà été condamné 7 fois pour des affaires de stupéfiants, dont une condamnation qui concerne des médicaments appréciés des toxicomanes.

L’article du Journal de l’Île de la Réunion (JIR) dans son édition du vendredi 27 juillet 2018

«  J’avais arrêté la chimique. J’étais suivi par une éducatrice et tout. Mais comme mes enfants sont en métropole et que je peux pas les voir car c’est trop cher pour y aller, j’ai commencé à reprendre du chimique », se justifie le prévenu. ». Outre les affaires liées aux stupéfiants Saïd Maoulida a déjà  été condamné pour outrage, rébellion et menaces en 2005. Et depuis 2015, il est inscrit au fichier des auteurs d’infractions sexuelles pour une agression sexuelle. L’avocat du prévenu Me Jean-Christophe Molière a bien tenté de défendre son client, soulignant les effets dévastateurs de la chimique.

Mais c’est son comportement dévastateur qui a conduit le tribunal à suivre les réquisitions du parquet. L’éboueur de Petite-Terre est condamné à 3 ans de prison ferme avec mandat de dépôt, ce qui signifie qu’à la fin de l’audience, il sera incarcéré. A sa sortie, il devra se soumettre à un suivi socio-judiciaire avec obligation de soin durant 3 ans. Il devra également payer des dommages et intérêts aux policiers agressés.

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