Le premier atelier s’est tenu le 3 septembre et a réuni les cadis, des responsables du culte musulman ainsi que des membres d’associations familiales. Il s’agissait de débattre sur le thème « Education à l’islam et Jeunesse ». Le 2ème mercredi, portait sur la « formation des acteurs cultuels », le 3ème qui se tient ce vendredi va aborder « la représentation institutionnelle de l’islam Mahorais et la place de la femme », le 4ème, « Gouvernance des lieux de culte » se tiendra le 11 septembre et le 5ème, portera sur le « Financement des lieux de culte ».
Le préfet de Mayotte avait indiqué que « la voix de l’islam mahorais doit être plus audible dans les instances nationales en favorisant le dialogue entre l’État et les autorités religieuses de l’île »
Des échanges utiles, selon Younoussa Abaine, Directeur de la Médiation et de la Cohésion sociale : « A la suite du travail de synthèse qui sera fait, nous enverrons nos propositions au gouvernement. C’est une bonne opportunité qui nous est offerte pour donner notre opinion sur le culte et sur la République. Les cadis ont notamment soulignés qu’ils ont toujours respecté les lois de la République dans le cadre de leurs jugements. Par exemple, ils ont travaillé sur l’état civil parce que l’Etat le leur avait demandé. Ce sont des religieux qui travaillent aussi dans l’administration. »
Les cadis sont toujours des agents du conseil départemental, qui a créé un conseil cadial, « certaines missions de la Cohésion sociale relèvent du conseil cadial », relève Younoussa Abaine. Pour les cadis et les responsables du culte musulman : « il est important d’accompagner l’éducation de la jeunesse afin de garantir une bonne cohésion sociale. »
A.P-L.
Lejournaldemayotte.com
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