Le premier ministre pointe deux axes de développement des ports ultramarins

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La croisière, une carte à jouer pour Mayotte (Ici, le Boudicca dans le lagon)

Lors de la présentation par le premier ministre le 15 novembre dernier à Dunkerque de la stratégie portuaire pour la France lors du Comité interministériel de la Mer (CIMER), les outre-mer avaient été insuffisamment évoqués, selon la députée LR réunionnaise Nadia Ramassamy. Qui avait interpellé par courrier le chef du gouvernement pour lui rappeler que les territoires ultramarins représentent 97% de l’espace maritime français.

Dans sa réponse du 24 décembre 2018, Edouard Philippe rappelle que la politique maritime outre-mer avait bien été évoquée lors du CIMER, notamment en présence de la ministre Annick Girardin, et pointe deux enjeux de développement pour les Grands ports maritimes d’Outre-mer : le transbordement pour les ports des Antilles-Guyane, et le marché de la croisière, « en pleine expansion », pour l’ensemble des outre-mer.

Pour ce secteur, plusieurs stratégies pour capter la demande : les offres « groupées », à l’instar des Iles Vanille dans notre région, une exonération de TVA pour les affrètements des navires de grande plaisance dans ces territoires, et d’une aide fiscales à l’investissement aux navires de croisières.

Concernant les enjeux géopolitique, le premier ministre évoquait l’axe « structurant Indo-Pacifique » sur le plan mondial, « tant par la réalité des échanges commerciaux qui s’y déroulent que par l’action des Etats qui s’y investissent (Etats-Unis, Inde, Japon, Corée, Indonésie, Chine, Australie).

La stratégie nationale portuaire prendra en compte les spécificités des ports ultramarins, concluait-il.

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