Depuis le 30 avril jusqu’au 27 mai, 306 séismes ont été enregistrés, mais seulement 46 de magnitude supérieure ou égale à 3,5, et 11 présentant une magnitude voisine ou supérieure à 4, indique la Bureau de recherches Géologiques et minières (BRGM).
Le léger fléchissement d’activité évoqué le mois dernier se confirme, plus que 1 à 2 séismes de magnitude >3.5 par jour.
Malgré la diminution de l’activité, des magnitudes proches de 5.0 sont toujours possibles comme le montre le séisme du 14 mai dernier.
Le BRGM précise que le modèle d’analyse, notamment des épicentres, va être amené à évoluer, « le comptage et la localisation des séismes de magnitude supérieure à 3.5 repose sur le modèle de vitesse que nous utilisons depuis un an avec une profondeur fixée à 10 km. Ce modèle sera amené à évoluer suite aux dernières connaissances acquises lors de la campagne en mer effectuée par le Marion Dufresne et à la relocalisation des séismes issue de l’interprétation des données OBS. Cela conduira à revoir les valeurs de distance à l’épicentre.
Les distances indiquées dans le présent point de situation sont à considérer comme des distances à l’hypocentre (moins sensible à l’hypothèse de profondeur).
Le réseau à terre s’étant amélioré (3 stations sur Mayotte + Glorieuse), le seuil de détection automatique avec Seiscomp a fortement baissé (détection des séismes entre 2.0 et 2.5). »