Dans un communiqué, la société IBS, dont quelque 250 salariés ont bloqué les routes mardi matin, a présenté ses « excuses ».
« Comme chacun a pu le constater ce mardi 6 août 2019, la situation dans l’île a été particulièrement tendue avec les barrages routiers dressés sur les ronds-points de l’île par les salariés du groupe IBS.
C’est pourquoi, nous tenons à présenter nos plus sincères excuses à l’ensemble de la population mahoraise pour la gêne occasionnée.
Nous tenons aussi à remercier l’autorité préfectorale pour la qualité de sa communication en vue de trouver des solutions. »
Pour l’entreprise, ce coup de chaud est le fruit d’une « situation inacceptable » qui « met en danger plus de 300 personnes directement menacées et notamment celles sur le point de partir à la retraite ».
IBS poursuit ; « l’idée des salariés était de réveiller les consciences des uns et des autres et au principal des décideurs politiques et des autorités administratives » à la veille d’une audience cruciale au tribunal administratif. A partir de 15h30 ce mercredi, la justice devra à la demande de Vinci, décider si la gendarmerie doit ou non évacuer la société IBS de la carrière de Kangani.
Arsé Oissioun Bahedja demande leur un dédommagement
Barrages de camions ? La prochaine fois on les brûlera ! Avez vous conscience que certains personnes qui n’ont rien avoir avec vos problème avec Vinci n’ont pas pu voyager ou travailler ??
Force aux travailleurs 🤟🏾✊🏾. La lutte passe par les blocages n’en déplaise aux individualistes et aux vacanciers.