Le numérique fait son chemin dans l’Océan indien

La filière numérique de l'Océan indien, réunie fin juillet à Nairobi, dresse un bilan positif du projet de cluster régional. Il s'agit d'une mise en commun (et en réseau) de moyens en vue d'un développement partagé.

0
914
Les acteurs du numérique réunis à Nairobi (DR)

La première mission commune de tous les territoires de l’océan Indien, réunie à Nairobi  du 17 au 21 juillet met à jour « un immense gisement d’opportunités de partenariats ».

L’Union des Chambres de Commerce et d’Industrie de l’Océan Indien et ses organisations membres qui représentent 200 000 acteurs économiques des îles des Comores, de Madagascar, de Maurice, de Mayotte, de la Réunion et des Seychelles ont réuni des responsables d’entreprises et d’associations professionnelles et des acteurs de la Silicon Savannah, le poumon technologique du Kenya.

« L’intégration dans les chaînes de valeur internationales des acteurs de la filière numérique de l’océan Indien s’intensifie. Cette dynamique est la conséquence directe de la montée en puissance des capacités et des connexions du cluster régional » écrit la chambre de commerce et d’industrie dans un communiqué. La réunion susmentionnée en est la concrétisation, menée avec le soutien de l’Agence Française de Développement (AFD). « Un bilan très positif de cette première est dressé par les participants, des responsables d’entreprises et d’organisations professionnelles du secteur des TIC des territoires des Comores, de Madagascar, Maurice, Mayotte, la Réunion et des Seychelles. »

« Nous collaborions déjà à distance sur un projet d’innovation sociale avec un lab basé dans la capitale kenyane. Cette mission constituait une excellente opportunité me permettant de découvrir son écosystème, ses acteurs clés, des gestionnaires de hubs et de labs d’innovation, des start-ups et des fablabs (ateliers de fabrication communs). En plus, j’ai surtout rencontré des partenaires potentiels dans les autres îles de l’océan Indien », précise Tony Lee Luen Len, fondateur et directeur d’Ecosis, une société mauricienne de développement d’applications et de conseil, pour l’urbanisation durable et intelligente.

« Je suis parti pour découvrir les innovations et nouer des partenariats permettant d’intensifier la digitalisation de plusieurs de nos activités, notamment la distribution. J’ai trouvé ce que je cherchais mais au-delà de cette réussite, affirme enthousiaste, Ayad Bourhane, PDG du groupe comorien AB Aviation, j’ai découvert une formidable dynamique d’opportunités entre les acteurs de l’océan Indien. »

« J’ai créé des liens très forts, dépassant toutes mes espérances. Ils vont nous aider à donner de la visibilité et à réussir, avec le concours de nos jeunes talents que la coopération régionale devrait rassurer, la numérisation et la modernisation des services publics, se réjouit quant à lui Chamsoudini Mzaouiyani, directeur général de l’Agence de développement du numérique des Comores. »

Nairobi s’impose comme un hub des moyens numériques de la région (photo YD)

« L’accélération à tous les niveaux de coopération du secteur TIC dans l’océan Indien devrait se poursuivre avec le lancement sous peu de nouvelles initiatives inspirées du plan d’action de la filière, validé en février dernier par les dirigeants de l’UCCIOI, qui représente près de 200 000 entreprises de la région. Sont notamment prévus  un appel à propositions et un concours sur des partenariats entre entreprises ; l’intensification des activités de la communauté régionale et l’ouverture vers d’autres secteurs, via la plateforme numérique OceanIndien.Biz, et ; la mise en place de formations certifiantes en regroupement régional, visant à la montée en compétences en matière de sécurité réseau, d’infrastructure, de service cloud, de graphisme, d’infographie et de réalisation audiovisuelle. »

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here