Ce natif de Sada, le 9 mai 1967 suit sa scolarité au lycée Younoussa Bamana, avant de poursuivre ses études d’abord à la Réunion, à la Faculté de Droit et des Sciences, puis à Paris, au Centre d’Etudes Diplomatiques et Stratégiques. Depuis 2015, il est président du CREFOM (Conseil représentatif des Français d’outre mer) de Mayotte.
Soulaimana Noussoura s’était notamment illustré pendant la mobilisation sociale de 2011, pour avoir le premier proposé un document-cadre, planifiant un développement structurel de Mayotte. Cet hyper sensible qui se veut un trublion de neurones, a parfois du mal à se faire entendre sur son île, et c’est par l’écriture qu’il veut y parvenir et exporter une image de Mayotte telle qu’il la projette. Bingo, il est depuis le mois de février, président du Club des écrivains mahorais.
Léguer Mayotte à ses petits enfants
« J’ai assisté dans l’après-midi à l’inauguration du salon international du livre de Paris par Emmanuel Macron, le Président de la République Française, en compagnie de la ministre de la culture et de ses collaborateurs. J’ai vécu cela en direct. A voir le monde qui était venu et la ferveur qu’il y avait, j’ai compris que le livre, l’écriture et la lecture, bref la langue française était un État dans l’État », décrit-il sur la manchette de son livre « Un mahorais au Québec ».
Pour explorer les paysages littéraires, il se rend à Québec, « ville qui réchauffe le cœur malgré ses températures très froides ».
Tournant ses précédents ouvrages comme un leg à ses petits enfants, il a publié aux éditions Jets d’encre, « Mobilisation pour Mayotte, confidences sur le développement économique et social du 101e département français », dédié à sa petite-fille Thania. Indirectement, un vrai plaidoyer en faveur de la famille et de la parentalité. Puis « Ben Assad chéri mignon, l’amour est plus fort que tout ». Avec en fil rouge l’analyse sociétale de Mayotte, « Mayotte a changé d’époque, on n’a pas fait la jonction. On est passé très vite d’une vie à une autre et beaucoup ne l’ont pas compris », nous avait-il relaté.
Il sera en séance de dédicace de son 3eème livre » Un mahorais au Québec » le 8 septembre 2019 à la boulangerie de Sada de 6h à 8h.