Les affrontements insensés se poursuivent à Koungou, au troisième jour de violences entre jeunes. Ce dimanche, les affrontements ont commencé vers 11 heures du matin, et se sont poursuivis toute la journée. Il y a eu selon la gendarmerie « plusieurs pics dans la journée, on a eu un premier événement vers 11h, ça s’est calmé jusque 14h30 où on a eu un nouveau pic, puis de nouveau vers 15h30. Depuis 16h l’axe est libéré, ça se poursuit dans les hauteurs » indique l’officier de communication.
Le scénario est globalement similaire à celui de samedi. « Nous avons toujours les jeunes de Majicavo et de Koungou qui cherchent à s’affronter. Plusieurs barrages ont été mis sur la RN1 que l’on a du dégager. Les jeunes se sont retrouvés sur les hauteurs de la carrière ETPC Pour caillasser les voitures. Il a fallu que l’on prenne possession de la carrière et on a dispersé les affrontements. La viabilité de la RN est rétablie et de façon sporadique les forces de l’ordre sont caillassées. Des forces sont prépositionnées dans Majicavo, Koungou, la RN et la carrière ETPC », ce qui représente plus d’une centaine de militaires.
Les affrontements ont fait au moins un blessé parmi les jeunes. « On a récupéré un blessé sur les hauteurs de Koungou, un jeune de Majicavo qui a été malmené par ceux de Koungou, on a sécurisé les lieux et il a été évacué par les pompiers » poursuit la gendarmerie.
Les jeunes violents profitent notamment de l’absence d’hélicoptère sur le département. Le seul appareil, celui de la gendarmerie, étant actuellement en révision annuelle.
L’Etat d’urgence est-il une option ?
Dénonçant ce dimanche « des scènes de quasi guerre civile », le Collectif des citoyens estime que « les forces de l’ordre sont dépassées ».
Face à cette situation, le Collectif propose (et même « exige ») « la mise en place de l’état d’urgence à Mayotte comme le permet la Loi n° 55-385 du 3 avril 1955 », une mesure possible « en cas de péril imminent résultant d’atteintes graves à l’ordre public ».
L’Etat d’urgence a notamment été décrété en France entre 2015 et 2017 pour faire face à la menace terroriste. Cette mesure laisse un bilan mitigé. Notamment parce que l’Etat d’urgence a été largement utilisé pour contrôler, perquisitionner et arrêter des personnes sans lien avec le terrorisme.
Cette mesure qui donne des pouvoirs étendus aux autorités pour lutter contre un fléau est aussi une brèche dans les libertés individuelles et collectives. Cette lame à double tranchant doit donc être maniée avec beaucoup de précautions.
Y.D.
Et le maire de Koungou il est où ? Sa ville est a feu et sang depuis 1 semaine et lui on ne l’entend pas on ne le voit pas….Ou alors il n’a pas le temps il fait campagne ?
Cette délinquance sera vaincu , que ça soit par le biais des habitants ou des cadis , le mot a été dit…
Ils seront vaincus car ils sont déjà connu
Mohamadi Boinali apparemment c’est silence radio comme tous les élus de Mayotte.
Il y a quelqu’un derrière tout ça et il faut pas croire c’est juste des dessins animés
il me semble avoir entendu que ce couvre feu existe déjà mais force est de constater qu’il n’est pas suffisant. Il pourrait faire plus que ça, ne serait ce que convoquer son conseil municipal pour débattre de la situation, essayer d’entrer en contact avec ces jeunes pour savoir ce qui les pousse à ces actes, convoquer les notables et les forces vives de la commune pour se concerter en vue de trouver des solutions, bref, il a tout un champ d’actions qu’il pourrait explorer pour essayer de ramener le calme dans sa ville.
Fakih Mulazi il paraît il a pas assez de policiers municipaux , services de l’État les gendarmes ou polices pour l’aider à mettre en place cette mesure. en petit terre ça a été fait mais c’est tellement compliqué , un grand TER je pense que c’est la population qui ira chercher cette jeunesse..
Le problème il faut mettre ou 7 jeunes étant donné qu’il y a pas de centre de rééducation pour les jeunes délinquants
Ce qui fait qu’ils sont attachés mais le proc décidera que ses enfants soient relâchés
Les conséquences des actes de chacun vont se payé ce n est que le début faite des gosse ,et ne pas les éduqué, et leur inculquer la haine, patience ca fait 20 ans que je tire la sonnette d’alarme, acheter vous des armes et des gilets par balle …
Malek Tlili c’est une menace?
Ça dépasse tout le monde la situation. C’est cette impuissance qui cause problème.
Ce ne sont pas des jeunes ce sont des délinquants. Quand on commet des délits, leur place est derrière les barreaux
Eh oui ! La situation devient de plus en plus insupportable, intolérable. Pour l’instant, la présence de ces forces de l’ordre semble ne pas dissuader les intéressés qui restent déterminés et toujours prêts à en découdre. La situation actuelle semble être dans une impasse totale. Une chose est sûre, aucun de ces supposés caïds n’oserait agir de la sorte à Moroni, tout simplement parcequ’il serait remis à sa droite avec la courtoisie désirée par les riverains, sans passer par un tribunal. Et cette méthode semble donner ses fruits, puisque aucun délinquant n’oserait outrepasser à Moroni, ou sur l’ensemble des îles Comores.
Said Hassane effectivement, les dictatures sont rarement gênées par les problèmes de délinquance 😆
Said Hassane ,normal , ils ont été produits par le régime comorien et trop bien entraînés pour déstabiliser Mayotte. Même nos gendarmes ne peuvent se mesurer à eux
Saidali Hamissi ! Non et non. Vous faites erreur. Je dirais plutôt que ces petits caïds ont suivi une formation à la délinquance juvénile uniquement à Mayotte, alors je vous en prie, réfléchissez avant de vous prononcer. Toibiya mbovou kalteyizo izo za bagnou bagnombe mfarantsa, licha zitrambo ivo.
Des bombes somnifères et tout est réglé ! Lol !
Ça devient des amusements maintenant. Il faut tous les arrêter et les envoyer à la prison de majicavo. Leurs parents irresponsables aussi. Tous des clandestins on le sait.
Ce qui me choque je vois aucun réaction de nos élus au pire même le maire de koungou reste silencieux se ce genre des situations qu on doit le voir
En attendant le plan d sécurité Mayotte 2020 d monsieur le préfet et son état major les délinquants continuent de jouer au cache-cache avec les forces d l’ordre dans les zones d non droit instauré par les délinquants. Après tous le préfet viendra nous dire dans ses vœux d fin d’année que la délinquance a baissé à mayotte devrait les medias….Rahachiri. sécurité 2020#🥵😡😢😥😪🙏🙏🙏🙏