Le 7e FATMA, festival des arts traditionnels de Mayotte, a été lancé par l’inauguration de trois exposition au comité du tourisme.
On y trouve d’abord l’histoire de la navigation dans le canal de Mozambique depuis l’antiquité jusqu’aux comptoirs coloniaux. Quelques instruments traditionnels de Mayotte sont également présentés. Une démonstration a d’ailleurs permis à Madi Soiderdine, vice-président du conseil général venu inauguré l’expo de présenter les danses qui y sont associés.
La troisième expo concerne l’esclavage, dans l’antiquité, par les arabes et les européens, ce festival entrant dans le cadre des cérémonies de commémoration de l’abolition de l’esclavage par Victor Schoelcher en 1848. «Mayotte fut le premier territoire ultramarin où la nouvelle est arrivée, le 27 avril 1848», rappelait le préfet Jacques Witkowski, lors de l’inauguration. Pour la 9e édition de cette commémoration, le préfet soulignait l’importance de transformer en une fête, le souvenir «du travail forcé et la misère», en faire «quelque chose qu’on magnifie à travers la musique et la danse».
En plus de l’expo, demain, samedi 26 sur la Place de la République, des danses traditionnelles rares se succéderont : Ngoma ya nyombe à 15h30, puis Troumba (culte des djinns issus des traditions sakalava) à 19h00.
Enfin dimanche, la Rocade de Mamoudzou accueillera la parade du Grand carnaval Départemental de Mayotte.
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