Tout d’abord, retour vers le Régiment du Service Militaire Aadapté (RSMA). Espérons pour le colonel Frédéric Jardin que nous avons indirectement mêlé à cette actualité elle aussi, dérogatoire en ce jour facétieux, qu’il ne soit pas prémonitoire !
Plusieurs initiatives dans le pays pour surfer sur cette journée qui casse un peu la monotonie du confiné. Eau et Rivières de Bretagne par exemple, lance un grand jeu. « Qui sera le plus beau poisson d’avril du confinement ? »
Une professeure d’arts plastiques de La Rochelle a eu une idée originale pour combiner poissons d’avril et confinement, mercredi. Elle propose à chacun d’accrocher un poisson au dos de sa fenêtre, mercredi.
Des initiatives destinées à nous changer un peu les idées, alors que l’actualité mondiale ne prête pas à sourire. D’ailleurs, Google a demandé à ses salariés de ne pas faire de « poisson d’avril » cette année, « par respect pour les personnes qui combattent la pandémie ».
Des étrennes au parfum d’arnaque
Le gouvernement Thaïlandais va plus loin, en prévenant que les blagues de poisson d’avril à propos du nouveau coronavirus seraient passibles d’une peine allant jusqu’à cinq ans de prison.
Un peu d’histoire dans l’Histoire. De nombreuses explications à cette journée. La plus répandue rapporte la décision du roi Charles IX, par l’édit du Roussillon du 9 août 1564, de faire commencer l’année le 1er janvier et non plus le 1er avril. Une partie de la population ayant pris l’habitude de s’échanger des cadeaux ce jour là, continua malgré tout, certains en profitant pour offrir de fausses étrennes. Une anecdote vraisemblablement, plus qu’un fait historiquement prouvé. Et qui n’explique en rien l’utilisation d’un poisson.
D’autres explications péchées ça et là, font état de la période de Carême avant Pâques, durant laquelle les Chrétiens s’abstiennent de manger de la viande en privilégiant le poisson, mais on parle aussi de la date d’ouverture de la pêche au maquereau… Bref, de quoi se noyer.
Nous vous souhaitons malgré tout un bon 1er avril confiné, en restant chez vous et en respectant les gestes barrières.
Anne Perzo-Lafond