C’est le prétexte à tout les débordements : une voirie défectueuse a incité « quelques dizaines d’émeutiers » à bloquer la circulation sur la route entre Combani et Ouangani, nécessitant l’action des forces de l’ordre.
C’est un accident de la circulation « sans gravité » ce dimanche qui a été à l’origine de la mise en place de « multiples barrages » pour demander d’installer des ralentisseurs. « Le conseil départemental, contacté sur cette question, a d’ores et déjà décidé de la
réalisation de ces travaux dans les meilleurs délais », indique la préfecture.
La préfet Jean-François Colombet condamne avec la plus grande fermeté ces comportements inadmissibles « qui mettent en danger nos concitoyens et remercie les forces de l’ordre pour les efforts consentis pour y mettre un terme, de jour comme de nuit, pour la sécurité des Mahorais. »
Il déplore qu’en cette période d’état d’urgence sanitaire « pendant laquelle tous nos
efforts devraient converger vers la seule lutte contre la propagation du virus, tant d’énergies et de forces soient employées à combattre des comportements inadmissibles et d’un autre âge. »
Pendant ce temps là, à Muret, à côté de Toulouse, en Haute-Garonne, je peux dormir fenêtre ouverte. Je dis ça, je dis rien.
« Quelques dizaines » à Kahani c’est déjà la moitié de la population. Il faut que ce préfet Colombet arrête de minimiser les graves conséquences de son laxisme. Y en a marre.
L’état de droit ne doit jamais tergiverser face aux émeutiers et barbares
Courage à toutes nos forces de l’ordre.