Face à un virus qui « submerge » la métropole, le président de la République vient de replacer l’Hexagone en confinement. Des précisions devraient être données ce jeudi pour les outre-mer.
« J’ai décidé de retrouver à partir de vendredi le confinement qui a stoppé le virus ». L’entrée en matière du président de la République était attendue autant que crainte par la population. Le secteur médical voyait les urgences s’engorger, « nous sommes submergés par l’accélération » de l’épidémie, a indiqué le président, alors que le milieu économique est encore fragilisé par le précédent confinement.
L’enjeu : ne pas risquer les 400.000 décès qui menacent, explique Emmanuel Macron. Rappelons qu’en 2015, notre pays avait enregistré 600.000 morts, il s’agit donc plutôt de ne pas engorger les capacités hospitalières. L’arbitrage entre le sanitaire et l’économie, « Il n’y a pas un système de santé qui tient sans un système pour le financer », se fera en maintenant l’activité économique le plus possible en confinement, en privilégiant le télétravail.
Les écoles resteront ouvertes, jusqu’aux lycées. Les universités donneront des cours en ligne.
Emmanuel Macron a indiqué au tout début de son intervention, que le coronavirus semblait gagner en force « au fur et à mesure que l’hiver approche, et que les températures baissent ».
Cette fois, les outre-mer ne sont pas mis au diapason de la métropole, avec des « adaptations », qui seront vraisemblablement données par le gouvernement ce jeudi. « Nos frontières intérieures à l’espace européen demeureront ouvertes, et sauf exceptions, les frontières extérieures resteront fermées », a encore dit le président.
Le confinement en métropole fera l’objet d’évaluation tous les 15 jours, et est annoncé jusqu’au 1er décembre.